L'Alliance du Changement était face à la presse, hier, et deux sujets principaux ont été abordés par les leaders. La dissolution du Parlement et l'accord entre Maurice et le Royaume-Uni sur les Chagos. Navin Ramgoolam a affirmé qu'enfin, «la date et le jour de la délivrance sont connus - un soulagement à venir pour tous ».
D'ajouter que le compte à rebours a débuté pour le gouvernement sortant et que « c'est le début de la fin ». Pour lui, Pravind Jugnauth a encore une fois prouvé qu'il fait le contraire de ce qu'il dit lorsqu'il a annoncé une élection partielle pour finalement annoncer les législatives.
Navin Ramgoolam a exhorté les Mauriciens à utiliser leur vote pour dire non aux « mafieux », car la population mérite mieux. L'Alliance du Changement, selon lui, rassemble des personnes qui possèdent de l'expérience et de la compétence et bientôt, elle présentera son équipe dans son ensemble. Le leader des Rouges a ensuite lancé une sévère mise en garde à la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) en soutenant que celle-ci à l'obligation d'être impartiale et fair-play pendant la campagne électorale.
Pravind Jugnauth, ajoute Navin Ramgoolam, « est désespéré et tentera par tous les moyens de zet labou, notamment en diffusant des vidéos ou sons imitant la voix de ses adversaires à l'aide de l'intelligence artificielle», entre autres. Il a aussi rappelé qu'il était important que les votes ne soient pas divisés et qu'il fallait pour cela « voter bloc » pour l'Alliance du Changement.
Pour l'accord avec Rezistans ek Alternativ (ReA), le leader du Parti travailliste a indiqué qu'ils devraient trouver un accord au plus tard mercredi. À une question de la presse, Navin Ramgoolam a expliqué que le seul point restant était une troisième investiture pour ReA et que l'alliance a presque finalisé, par ailleurs, sa liste de candidats pour les prochaines législatives. À une autre question de la presse, Navin Ramgoolam a confirmé qu'il sera bel et bien candidat dans la circonscription n°5, Pamplemousses-Triolet.
Richard Duval a, lui, déploré la façon dont le gouvernement a traité ses adversaires au cours des cinq dernières années. «Cela n'a pas été facile de faire de la politique», a-t-il soutenu. Bérenger, de son côté, a parlé d'une accélération quant aux activités de l'alliance, alors que les meetings se multiplieront d'ici les élections. Un peu plus tard dans la journée, l'Alliance du Changement a tenu une réunion d'organisation à Ébène avec des partisans et activistes.