Pour le moins que l'on puisse dire, il y a mille raisons d'espérer pour ce pays dont on ne vendait pas cher la peau, il y a peu. En deux ans, les lignes ont bien bougé et dans le bon sens.
De la reconquête du territoire à hauteur de près de 70% à la réorganisation, au renforcement, à l'équipement et la formation de plus de 30 000 éléments des Forces combattantes, sans oublier l'éveil des consciences, la relance de l'industrie burkinabè, la construction et l'équipement des structures de santé, la création d'emplois entre autres, la Transition a ainsi décidé de mobiliser les Burkinabè pour simultanément financer la guerre et investir dans le développement.
Deux ans après le 30 septembre 2022, date de sa prise du pouvoir, le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a voulu rendre compte au peuple, à travers un dialogue direct sur les antennes de la radio nationale du Burkina. Un moment de communion, selon le Président Traoré, qui lui permet de recueillir les aspirations des Burkinabè et de pouvoir réajuster sa gouvernance.
Durant environ 1h30 mn, le président du Faso a répondu à des questions relatives à la situation sécuritaire, la gouvernance économique, l'humanitaire, les services publics, la lutte contre la corruption, la diplomatie notamment le positionnement international du pays. Sans langue de bois, le capitaine Traoré a présenté le diagnostic du navire Burkina, rassuré qu'il tient le gouvernail selon une trajectoire librement choisie et que la destination, « reconquête du territoire national » n'est plus loin.
En effet, selon le président du Faso, 2025 devrait voir la mise en place de tous les mécanismes qui permettront de sonner le glas de cette turbulence qui n'a que trop duré. A l'image de plusieurs autres valeureux filles et fils qui ont combattu le bon combat pour leur pays, le président du Faso dit engager le pays des Hommes intègres sur le chemin de la souveraineté véritable.
En plus de s'enrôler comme Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour appuyer les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Burkinabè sont attendus sur le « front » de leur contribution au Fonds de soutien patriotique et à l'entreprenariat communautaire par actionnariat populaire. Sur le théâtre des opérations tout comme dans la Fonction publique ou dans le secteur privé, en ville comme en campagne, le Burkina attend de chacun de ses fils et filles, un engagement ferme pour servir la patrie avec loyauté et sincérité.
Les velléités de déstabilisation qui ont pignon sur rue sont la preuve que la vigilance doit être collective pour mener ce noble combat contre les forces du mal jusqu'à la victoire finale. Certes, les défis sont multiples et divers, mais le Burkina Faso est un héritage commun qu'il faut défendre et léguer aux générations futures.
Les mois qui suivent s'annoncent donc décisifs, d'où l'impérieuse nécessité pour chaque Burkinabè de se jeter corps et âme dans la bataille. C'est seulement en regardant dans la même direction tout en coalisant nos forces et nos intelligences que le pays prendra définitivement et le plus rapidement possible le dessus sur les forces de la domination.