TLDR
- La BAD prévoit d'investir dans des sociétés de garantie de crédit afin de stimuler le financement de projets liés au climat et au développement durable en Afrique.
- L'investissement comprend des participations dans des entreprises au Ghana et au Sénégal ou en Côte d'Ivoire, et s'ajoute aux investissements précédents dans Dhamana Guarantee et Infrastructure Credit Guarantee au Nigeria.
- Dhamana Guarantee, avec le soutien de la BAD, se concentrera sur les projets climatiques en Afrique de l'Est afin d'attirer les investissements des fonds de pension, des assureurs et des fonds souverains.
La Banque africaine de développement (BAD) prévoit d'investir dans deux nouvelles sociétés de garantie de crédit afin d'améliorer le financement des projets liés au climat et à la durabilité en Afrique.
Les garanties de crédit visent à réduire les risques des investissements et à attirer davantage de capitaux privés. La BAD prendra des participations dans des sociétés de garantie de crédit au Ghana et au Sénégal ou en Côte d'Ivoire, élargissant ainsi ses investissements précédents dans Dhamana Guarantee et Infrastructure Credit Guarantee au Nigeria.
LaBAD a déjà investi 10 millions de dollars pour une participation dans Dhamana, qui fournit des garanties pour améliorer les cotes de crédit et attirer les investissements des fonds de pension, des assureurs et des fonds souverains. Dhamana se concentrera sur les projets climatiques en Afrique de l'Est, avec le soutien d'InfraCo Africa et de CPF Financial Services. Ces garanties seront structurées sur la base de limites prudentielles en collaboration avec des fournisseurs de notation de crédit.
Points clés à retenir
L'investissement continu de la BAD dans les sociétés de garantie de crédit est le signe d'une volonté d'attirer des capitaux privés pour des projets climatiques à travers l'Afrique. Le continent est à la traîne en matière de capitaux privés pour les initiatives climatiques, puisqu'il n'en attire que 14 %, contre une moyenne de 40 % dans d'autres régions émergentes. En réduisant le risque des investissements, l'initiative vise à combler le déficit de financement des efforts de durabilité sur le continent, créant ainsi des opportunités pour une participation accrue des investisseurs institutionnels.