Afrique: L'OMS approuve un test de diagnostic rapide pour le Mpox face à l'augmentation du nombre de cas dans le monde

TLDR

  • L'OMS approuve le premier test de diagnostic rapide de la variole, qui permet une détection instantanée à partir d'écouvillons de lésions cutanées à l'aide d'un test PCR.
  • Le test vise à freiner la propagation mondiale de la variole, mais il est crucial pour l'Afrique, où les retards dans les tests exacerbent l'épidémie.
  • La RDC prépare un programme de vaccination contre le mpox alors que le virus a fait 635 victimes et que l'OMS a déclaré une urgence mondiale.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé le premier test de diagnostic rapide du mpox, qui permet de détecter immédiatement le virus à partir d'écouvillons de lésions cutanées à l'aide d'un test PCR.

Ce test, qui donne des résultats instantanés, pourrait jouer un rôle essentiel dans la lutte contre la propagation mondiale de la variole, en particulier en Afrique, où les retards dans les tests ont exacerbé l'épidémie. Auparavant, les échantillons devaient être envoyés aux laboratoires, ce qui entraînait de longs délais d'attente pour les résultats.

Cette avancée coïncide avec la République démocratique du Congo (RDC) qui s'apprête à lancer son programme de vaccination contre la variole, dont le virus a tué au moins 635 personnes cette année. L'OMS a déclaré la variole comme une urgence de santé publique mondiale pour la deuxième fois en août, à la suite de l'augmentation des cas en RDC et de leur propagation dans les pays voisins.

Points clés à retenir

L'approbation d'un test de diagnostic rapide du mpox marque une avancée majeure dans la lutte contre le virus, en particulier dans les régions où les infrastructures de santé sont limitées. Avec la propagation du virus en Afrique et au-delà, ce test, ainsi que les programmes de vaccination en RDC, au Rwanda et au Nigeria, sont essentiels pour contrôler l'épidémie et protéger les populations vulnérables.

Cependant, d'autres vaccins sont nécessaires de toute urgence pour endiguer l'épidémie, comme le soulignent les efforts déployés au niveau mondial. L'Afrique a signalé plus de 30 000 cas suspects de variole cette année, mais moins de 40 % d'entre eux ont été confirmés en raison d'une capacité de test limitée.

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