Mbour — Plus de 120 participants, experts, chercheurs, membres de la société civile et des acteurs étatiques, en provenance de 17 pays d'Afrique, ont pris part, lundi à Saly (Mbour), à un atelier d'échange sur les systèmes de gouvernance foncière responsables en Afrique.
"Cette activité nous permet d'avoir des solutions pour régler les problèmes fonciers, instaurer le dialogue et sécuriser les espaces. (...), cela va nous amener à réfléchir sur les différents textes que nous devons prendre dans ce domaine précis", a expliqué Tidiane Sidibé, le directeur général de l'Agence nationale de l'aménagement du territoire (ANAT).
Il a ajouté que cette rencontre organisée par la coopération allemande, GIZ, en collaboration avec le programme Seen Suuf, "va permettre de discuter des enjeux cruciaux liés à la gestion des terres et à la gouvernance foncière en Afrique".
"Sur les 50% des terres aménagées par la population locale et les collectivités locales, seuls 10% sont formalisée", a relevé Klaus Ackermann, le directeur du Programme global "Politique foncière responsable" à la GIZ. Ce qui montre, selon lui, qu'il y a "une lacune par rapport à la sécurisation foncière".
Pour sa part, Maria Wichmann, la conseillère politique au ministère du Développement et de la Coopération allemande, a assuré que son pays "soutient le gouvernement sénégalais en travaillant ensemble pour essayer d'approfondir et de trouver des solutions aux conflits fonciers".