TLDR
- La CBN introduit le système électronique d'appariement des devises (EFEMS) pour les opérations de change interbancaires.
- L'EFEMS vise à renforcer la transparence, à freiner les opérations spéculatives et à améliorer la surveillance réglementaire de la CBN.
- Collaboration avec la FMDA pour établir des règles opérationnelles et mise en oeuvre d'un nouveau code de change et de directives révisées de fonctionnement du marché.
La Banque centrale du Nigeria (CBN) a annoncé le lancement du système électronique d'appariement des devises (EFEMS), qui sera opérationnel le 1er décembre, après deux semaines de test en novembre.
La nouvelle plateforme facilitera toutes les transactions interbancaires de change, offrant une exécution en temps réel et une transparence sur le marché des changes nigérian (NFEM), et devrait freiner les transactions spéculatives, éliminer les distorsions du marché et renforcer les capacités de surveillance réglementaire de la CBN.
La CBN publiera également les prix en temps réel et les ordres d'achat et de vente du système et travaillera avec la Financial Markets Dealers Association (FMDA) pour établir les règles opérationnelles de l'EFEMS. Un nouveau code des changes, entré en vigueur le 14 octobre, et des directives révisées sur le fonctionnement du marché guideront les participants au marché.
Points clés à retenir
La décision de la CBN de numériser les transactions sur le marché des changes s'inscrit dans le cadre des réformes entreprises par Yemi Cardoso pour stabiliser le marché et améliorer les systèmes. L'EFEMS vise à améliorer la gouvernance, la transparence et les taux déterminés par le marché, en remédiant aux inefficacités et à la spéculation des systèmes traditionnels.
Cette plateforme obligatoire permet une surveillance réglementaire plus stricte et une meilleure gestion du marché interbancaire des changes du Nigeria. Depuis la libéralisation du marché des changes en juin 2023, la CBN s'efforce d'éliminer l'arbitrage et les distorsions du marché. D'autres mesures comprennent des directives révisées pour les opérations de Bureau de Change et une augmentation significative des exigences de capital pour les BDC de niveau 1 de N35 millions à N2 milliards. L'ensemble de ces efforts vise à créer un marché des changes plus efficace, plus transparent et plus stable au Nigeria.