Les perspectives sont plutôt bonnes pour les relations de Madagascar avec les bailleurs de fonds, notamment multilatéraux. Après la Banque Africaine de Développement, c'est la France qui décide d'appuyer les finances publiques.
Actions préalables
Un projet d'aide budgétaire française a, en effet, été discuté hier, à Antaninarenina, lors de la rencontre entre la ministre de l'Économie et des Finances Rindra Hasimbelo et une délégation française conduite par Yves Charpentier, conseiller financier pour l'Afrique à la direction générale du Trésor. Il s'agit de la première aide budgétaire française depuis 2013 ; indique le ministère de l'Économie et des Finances sur sa page Facebook. Comme toute aide budgétaire, cet appui, dont le montant reste encore à déterminer, est conditionné par des actions préalables que la partie malgache doit remplir.
Robinet
Cette aide française témoigne, en tout cas, de l'importance du fait que Madagascar soit sous programme avec le Fonds monétaire international. La Facilité élargie de crédit fait en effet office de robinet qui ouvre les financements des autres bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux. À propos de la FEC justement, la délégation du FMI, conduite par Frédéric Lambert en charge du dossier Madagascar est encore sur place dans le cadre de la première revue de la première tranche. La décision du conseil d'administration du FMI pour la suite du programme FEC est attendue avant fin décembre.