Les habitants d'Ambato Boeny traversent une période difficile et souffrent de problèmes d'approvisionnement en eau à cause de la panne de la machine de pompage d'eau depuis de nombreux mois.
Les travaux de réparation ont été arrêtés. Depuis les élections législatives, le député élu dans le district et le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène ont discuté de la reprise des travaux depuis quelque temps.
La visite sur le terrain de l'équipe parlementaire et du directeur régional de Boeny avait pour but d'examiner le processus, il y a quelques jours. Cette visite consistait à capter l'eau du fleuve Betsiboka vers un chantier de décantation afin de pouvoir approvisionner la population d'Ambato Boeny.
Selon le rapport, plus de 30 % des travaux sont terminés. Ils devraient être achevés dans quatre mois.
Le suivi de l'installation des infrastructures de l'AEP dans le chef-lieu du district a été effectué par le ministère de tutelle du 4 au 6 octobre dernier. « Les travaux sont financés par les ressources propres internes (RPI).
L'avancement des travaux indique que 70 % du captage a été réalisé. L'infrastructure comprend un décanteur, des filtres, des siphons et un bâtiment d'exploitation clôturé, et l'installation des équipements électromécaniques est achevée à 30 %. Le château d'eau aura une capacité de 250 m³. Aucune conduite n'est encore installée. Mais, d'une façon générale, les travaux avancent. Ils devront être achevés avant la période des pluies », a déclaré le directeur régional de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène de Boeny.
Par ailleurs, le projet de réhabilitation de la route entre Ambato Boeny et Andranofasika est également en cours d'étude.
Une délégation de la présidence et du ministère des Travaux publics a effectué une descente sur le terrain dimanche pour étudier la construction du pont au niveau du troisième radier.
Cette portion est très dégradée et, en période de pluies, l'accès des véhicules est impossible à cause de l'embourbement de la voie.
Les radiers risquent également de céder en raison de leur mauvais état. Les crues débordent de leur lit, rendant les inondations inévitables. Les habitants se retrouvent bloqués et ne peuvent pas circuler.Seuls les tracteurs peuvent passer, et la durée du trajet sur une trentaine de kilomètres dure plus de cinq heures.
« Les travaux étaient suspendus pendant une longue période. Nous ne nous arrêterons pas là, mais nous exigeons qu'ils soient complètement achevés afin que la population soit à l'abri des ennuis », a souligné le député Edwin Randrianarivo.