Madagascar: Palestine, que de mensonges en ton nom

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7 octobre 2023 - 7 octobre 2024 : l'anniversaire de l'attaque terroriste du Hamas en Israël offre l'occasion d'une révision des cours d'histoire-géographie de cette région du Moyen-Orient.

Il est un fait indiscutable : l'antériorité de la religion juive sur les deux autres religions du Livre, christianisme et islam. Les adeptes de ce judaïsme devaient donc avoir vécu sur ces territoires bien avant ceux qui leur disputent aujourd'hui la sainteté de Jérusalem. Il relève pour le moins d'une falsification que de désigner ces territoires comme historiquement arabo-musulmans que serait venu «occuper» Israël.

Sans remonter à la Préhistoire, mais dans les premiers siècles du premier millénaire avant J.-C., Israélites et Philistins s'affrontaient déjà sur cette terre de la Méditerranée orientale. Si le terme Philistin devint un générique pour désigner un ennemi d'Israël, il n'est pas certain que les Philistins aient été des Arabes.

De l'araméen «Pelistain» ou de l'hébreu «Pelistim», et comme terme géographique, «Palestine» apparaît pour la première foi chez Hérodote au Vème siècle avant J.-C.. Désignant par contre une communauté humaine, le mot «Peleset» se signale sur une inscription égyptienne datant de 1186 à 1155 avant J.-C. Après l'effondrement de la domination égyptienne sur la terre de Canaan, les lointains ancêtres des protagonistes actuels étaient identifiables derrière les noms de Phéniciens (du Liban actuel), Israélites, Philistins et Assyriens.

Le nom de «Palestine» fut imposé à la Judée par l'empereur romain Hadrien, après la révolte juive de 135 après J.-C. Cette deuxième révolte juive aboutit à l'expulsion des Juifs de leurs terres de Judée qui sera intégrée dans la province dite «Syrie Palestine», façon pour les Romains d'effacer, dans la toponymie et dans les mémoires, les rebelles juifs.

La réalité du Temple de Salomon apporte une autre preuve de l'antériorité, et partant de la légitimité israélienne sur ces terres. Le premier Temple avait été détruit par le roi de Babylone Nabuchodonosor, en 587 avant J.-C. Reconstruit, le second Temple sera une nouvelle fois détruit, cette fois par le Romain Titus, en 70 après J.-C. Cette manière de dater, avant ou après J.-C., est en l'occurrence paradoxale puisqu'à la destruction du Second Temple des Juifs, le christianisme n'avait pas encore d'existence officielle.

Visées politiques, libertés idéologiques avec l'histo-géo, propagandes médiatiques, entretiennent finalement ce malentendu mortel auquel auraient pu mettre fin les «accords d'Abraham», entre les États arabes et Israël : ceux-ci auraient constitué un obstacle inadmissible aux «Philistins» du Hamas et du Hezbollah qui veulent moins la «Palestine» que la destruction d'Israël.

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