Un gang armé allait commettre un braquage lorsque des policiers d'élite ont débarqué in extremis. Deux des bandits ont été abattus.
Les éléments du Service Central Antigang (SAG) auprès de la Police nationale ont frappé d'une main de fer aux 67 ha dans la soirée avant-hier. Une escouade de braqueurs armés s'est heurtée de plein fouet à une patrouille d'intervention. Dans la fusillade, deux des malfaiteurs ont été abattus. Leurs deux compères ont, en revanche, réussi à prendre la fuite. Parmi les malfaiteurs mis hors d'état de nuire, la police a mis la main sur un pistolet automatique chargé.
Pris par surprise, le gang armé n'a pas réussi à tenir tête aux hommes du SAG.
De ce fait, aucun blessé n'est à déplorer parmi les policiers intervenus. Outre l'arme de poing retrouvée, l'unité policière qui a mené cette opération musclée a, dans la foulée, découvert un sabre. La bande, amputée de ses deux plus dangereux membres, n'est pas étrangère à la police.
Elle est tristement connue pour des braquages et des attaques contre des opérateurs de mobile money, opérant dans les environs des 67 ha. Dimanche à la tombée de la nuit, le SAG a été mis au parfum qu'une escouade de bandits allait frapper et faire d'autres victimes.
Inquiétude ambiante
N'ayant pas pris à la légère les renseignements émanant d'informateurs civils, cette unité d'élite a envoyé des hommes à l'endroit qui leur a été communiqué. Lorsque ces derniers ont débarqué, des mouvements inhabituels ont été relevés. D'après les informations recueillies, les bandits étaient déjà sur le point de passer à l'acte. L'équipe du SAG est donc arrivée juste à temps. C'est alors qu'une fusillade a éclaté, tuant sur le coup deux membres de l'association de malfaiteurs.
Les dépouilles ont été conduites à la morgue du centre hospitalier universitaire Ravoahangy Andrianavalona pour autopsie. Les deux braqueurs rescapés se sont échappés au guidon d'une moto. La police criminelle a ouvert une enquête et les limiers sont déjà sur leur piste.
Le sort des deux individus tombés sous les balles de la police dimanche soir a fait descendre d'un cran l'inquiétude ambiante qui gagne les opérateurs de cash point des 67 ha et ses environs, selon les témoignages des opérateurs qui en font trop souvent les frais des actes commis par de tels gangs.