La Belgique et la RDC s'engagent à renforcer leurs liens économiques, précisément dans le secteur de la construction.
C'est dans ce cadre que les travaux de la Mission économique et commerciale belge en RDC se tiennent du 7 au 10 octobre, à Kinshasa.
La collaboration entre Kinshasa et Bruxelles passe par l'échange des opportunités entre les investisseurs de ces deux pays.
Ceci, au regard de plusieurs défis liés aux infrastructures routières, immobilières et énergétiques auxquels font face la ville province de Kinshasa, mais aussi des provinces minières du pays et celles affectées par des problèmes sismiques.
Micheline Vermeulen, conseillère économique et commerciale de l'ambassade belge en RDC, a expliqué l'importance de cette collaboration :
«Nous nous réunissons autour d'un secteur clé pour le développement : la construction. La RDC connait une expansion significative dans le secteur de la construction, reflétant son urbanisation croissante et la demande des infrastructures de base ».
Pour ce diplomate belge, l'expertise de son pays dans le domaine de la construction représente un enjeu majeur pour la RDC, notamment dans le contexte de son développement économique et social.
Il a également fait savoir que l'expertise de la Belgique dans le secteur de la construction repose sur une combinaison de savoir-faire technique, d'innovations et d'adaptations aux défis modernes tels que la durabilité, la technologie et l'urbanisation.
Garce à une forte capacité d'adaptation et une réputation d'excellence, les entreprises belges continuent d'être des acteurs influents dans le secteur de la construction au niveau international.
La collaboration avec la Belgique offre des opportunités stratégiques pour accélérer le développement de la RDC.
Plus de 25 entreprises venues de la Belgique se sont ajoutées à d'autres déjà actives sur le sol congolais depuis plusieurs années pour finaliser ce projet.
Des institutions congolaises, dont le ministère des Infrastructures et des travaux publics, ainsi que la Fédération des entreprises du Congo (FEC) et l'Ordre des architectes prennent part à ces travaux.