De nombreux chantiers à mener et des défis majeurs à relever
La Tunisie entame une nouvelle étape de sa marche pour la réalisation de ses programmes ambitieux en vue de concrétiser les projets mis en place depuis le 25 juillet 2021, mais qui ont relativement tardé à être réalisés à cause du climat de corruption hérité d'une décennie noire marquée par la multiplication des complots et la mainmise imposée par les lobbies auteurs d'obstacles et et autres entraves sur la voie d'un vrai décollage socioéconomique digne de ce nom.
Ainsi, après avoir réussi avec grande fluidité l'échéance de l'élection présidentielle, le Chef de l'Etat, Kaïs Saïed, n'a pas perdu de temps pour continuer le travail au quotidien en matière de gestion des affaires du pays, et dans un esprit de respect des principes ayant caractérisé sa démarche, mue jusque-là, par la priorité accordée à l'Etat social.
En effet, le Président de la République s'est, toujours, prononcé en faveur d'une distribution équitable des richesses parmi les différentes catégories sociales et les diverses régions de la Tunisie sans distinction.
C'est donc dans cet esprit que le premier communiqué de la Présidence de la République, juste après la proclamation des résultats provisoires définitifs -- que tout laisse entendre qu'ils seront confirmés officiellement dans moins de trois jours -- a été celui rendu public à l'issue de l'entretien entre le Chef de l'Etat et le Chef du gouvernement.
Et d'entrée, le ton a été donné quant aux thèmes à prioriser, à savoir l'intensification des efforts afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes des citoyens pour relever les nombreux défis.
«La Tunisie est entrée dans une nouvelle phase de son histoire, et tous les responsables doivent être au rendez-vous pour répondre aux revendications légitimes du peuple» qui ne sont pas des moindres, a martelé le Président Saïed, d'où l'impératif de redoubler d'efforts pour les satisfaire grâce, notamment, au rétablissement du rôle social de l'Etat...
Le Chef de l'Etat démontre, si besoin est, qu'il est à l'écoute de son peuple qui vient de lui renouveler sa confiance en vue de passer la vitesse supérieur afin de faire face aux défis dans tous les domaines, particulièrement les volets social et économique.
Il faut dire que le Président de la République n'a pas attendu ce nouveau plébiscite du 6 octobre 2024 pour partir sur cette voie, mais il a déjà donné le la en accordant un intérêt majeur et accru au secteur de la promotion sociale à travers l'inclusion financière tendant à établir un développement financier et social équilibré et juste tout en consolidant les valeurs de la solidarité.
D'ailleurs, c'est dans ce cadre que les autorités ont annoncé leur engagement à entreprendre des approches d'intervention financière pour améliorer les conditions des populations à faible revenu, des personnes handicapées et des groupes vulnérables grâce à des programmes visant l'instauration de l'égalité des chances, ainsi que la dynamisation de l'entrepreneuriat créatif d'emplois.
Outre la dimension sociale et économique, le projet présidentiel est appelé à poursuivre son action engagé dans grâce à des réformes salvatrices dont le les lignes directrice demeurent, sans conteste, le compte-sur-soi et le respect de la souveraineté nationale sans la moindre ingérence étrangère.
Cela ne veut nullement dire une fermeture sur soi. Au contraire, on assiste à des ouvertures pour renforcer les partenariats avec l'Algérie, la Libye, la Chine et la Russie, sans oublier les partenaires classiques, dont notamment l'Union européenne, l'Italie et l'Allemagne dans un esprit d'égal à égal et de gagnant-gagnant.
En somme, notre pays est engagé dans une nouvelle étape d'un avenir meilleur en comptant sur ses enfants, sur ses capacités et ses compétences afin d'entrer de plain-pied dans le concert des nations où le maître mot est celui du développement global et durable.