L'absence répétée de Paul Biya, président du Cameroun, soulève des préoccupations croissantes au sein de la population et des sphères politiques. À 91 ans, son état de santé devient un sujet brûlant, et certains acteurs politiques commencent à réclamer avec insistance plus de transparence sur sa condition.
En effet, ces derniers mois, les absences de Paul Biya se sont multipliées, alimentant les doutes sur sa capacité à diriger le pays. En septembre, il a annulé sa participation à l'Assemblée générale des Nations Unies pour se reposer en Suisse, et plus récemment, il a également renoncé à sa présence au sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ces décisions ont suscité une inquiétude chez les citoyens, qui craignent pour l'avenir politique du Cameroun.
Face à cette situation, un candidat à l'élection présidentielle prochaine a décidé de passer à l'action en adressant une lettre ouverte à la présidence, demandant des clarifications sur l'état de santé du chef de l'État. Ce geste symbolique met en lumière la frustration grandissante parmi certains acteurs politiques qui estiment qu'une plus grande transparence est nécessaire pour garantir la stabilité du pays.
Les préoccupations ne se limitent pas aux simples questions de santé. Elles touchent également à la capacité de Paul Biya à assumer ses fonctions de président à un moment où le pays se prépare pour l'élection présidentielle de 2025.
Alors que les partisans de Paul Biya continuent de l'encourager à briguer un huitième mandat, les demandes pressantes de transparence sur sa santé montrent une fracture dans le paysage politique.