Le comité de pilotage pour l'élaboration de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) procède à un atelier de concertations thématiques (du 9 au 23 octobre) afin de formuler des recommandations et des priorités d'actions.
Une série de consultations thématiques sont organisées tout au long de ce mois dans le cadre de la deuxième phase du processus d'élaboration de la nouvelle SNLCC. C'est dans cette optique qu'une réunion de travail de tous les responsables de la Structure anti-corruption (STAC) au sein de chaque ministère a été organisée hier, au siège du BIANCO (Bureau indépendant anti-corruption) à Ambohibao.
« C'est une réunion qui nous permettra de recueillir les avis et les observations et surtout les retours d'expériences de chaque responsable au niveau des ministères afin que l'on puisse avancer, alimenter davantage nos réflexions pour que la lutte contre la corruption à Madagascar soit vraiment bénéfique. Ils partageront les bonnes pratiques surtout et des expériences de chacun des responsables ici présents afin d'alimenter des réflexions autour de la préparation de la première stratégie nationale de lutte contre la corruption qui est en phase d'élaboration actuellement sous l'égide du comité national en charge de sa préparation », explique Indriamanga Rakotoarisoa, Secrétaire général du Gouvernement.
Avancées
Beaucoup d'efforts ont été faits mais il reste encore fort à faire pour la prévention de la corruption dans les ministères. Selon le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique (MTEFoP), 6 341 agents de l'État au niveau de chaque département ministériel et auprès des Institutions ont été déjà sensibilisés sur le sujet. Hanitra Fitiavana Razakaboana, la ministre de tutelle a fait savoir dans la foulée que l'Unité de lutte contre la corruption (ULCC) auprès du MTEFoP est déjà opérationnelle.
Ce n'est plus qu'une question de temps avant que les premiers documents sur la Politique interne de lutte contre la corruption (PILCC) soient promulgués. Il est indéniable que cela est nécessaire dans la mise en place de la SNLCC. La gestion digitalisée des dossiers administratifs et financiers des agents de l'État par le biais de l'AUGURE figure également parmi les avancées majeures dans la prévention de la corruption, selon la ministre. Le dernier mais non le moindre est la restructuration de la Gestion des ressources humaines de l'État (GRHE) approuvée en Conseil des ministres le 31 janvier 2024. *