À Conakry tout comme à l'intérieur du pays, dans certains endroits des quartiers, l'on constate des aliments non couverts qui se vend en longueur de journée dans les différents marchés et sur le long des routes.
Ce mercredi 09 octobre 2024, nous avons effectué un tour au quartier Cité de l'air situé dans la commune de G'bessia, où nous avons observé non seulement des nourritures qui n'étaient pas couvertes, mais à d'autres endroits qui étaient bien protégées par les vendeuses.
Cette vieille dame vendeuse de galettes non couverts qui s'est prêtée à nos questions hors micro, a confié ce-ci.
<< J'ai un caouchout à la maison, mais je l'ai pas envoyé aujourd'hui >>, a-t-elle laissé entendre.
Contrairement à cette dernière, Aminata Salle, vendeuse de bananes grillés, s'est doté d'un protège pour le bonheur de ses clients.
<< Je cherché un vitre à cause de mes clients, parce que si j'en ai pas ça, je ne peux pas vendre. Si c'est pas à travers ce vitre, y aura pas de marché, les clients ne vont pas acheté. Mais Dieu merci avec ça, beaucoup de clients viennent. Je dirai à toutes les vendeuses d'aliments, de chercher un vitre ou de couvrir avec un caoutchouc afin de pouvoir donner une bonne santé à la population >>, a-t-elle exhorté.
Même constat chez Dame Camara qui de passage a interpellé ces camarades vendeuses, d'essayer de couvrir les différents aliments afin de protéger les citoyens des mauvaises maladies.
<< Les aliments que tu vend au bord de la route sans couvrir, celui qui arrive à manger cela, l'intéressé n'aura pas de santé. La manière dont tu prépare de la nourriture pour toi et tes enfants à la maison pour manger, si tu prépare quelque chose aussi sur la route, tu dois normalement protèger cela afin d'éviter les gens des mauvaises maladies. Parce qu'une fois que l'aliment est tombé dans le ventre, on ne peut plus le voir. C'est pour cela, nous nous avons cherché un vitre pour mettre ces aliments là dedans, la poussière ne rentre pas, ni les mouches. J'ai été la première a déposer un vitre au carrefour ici, et beaucoup de mes camarades ont pri l'exemple sur moi >>, a-t-elle fait savoir.
Elle conclut en conseillant à toutes les vendeuses d'aliments sur les routes tout comme dans les marchés, de les protéger afin d'éloigner le pays des sales maladies.