Tunisie: Place au climat de confiance

10 Octobre 2024

Les moments d'émotion passés suite aux résultats préliminaires du scrutin présidentiel du 6 octobre 2024, place aux premières conclusions et autres enseignements à tirer de cet événement politique majeur en Tunisie.

Outre leurs aspects purement techniques et organisationnels dont tout le monde, ou presque, s'accorde à dire qu'ils ont été minutieux et sans reproche, ces élections ont abouti à des résultats à la hauteur des espoirs et des attentes de la majorité des citoyennes et des citoyens.

C'est ainsi que le Président de la République, Kaïs Saïed, a été réélu avec un grand écart par rapport à ses deux adversaires, soit un taux supérieur à 90%, alors que les deux autres candidats n'ont pas atteint, à eux deux réunis, la barre des 10 pour cent.

Le triomphe du Chef de l'Etat n'a pas été touché par ce qu'on pourrait appeler, dans ce genre de situation, l'usure du pouvoir.

Au contraire, il a prouvé que la confiance placée en lui par le peuple a été maintenue, contrairement à ce qu'ont voulu propager certaines mauvaises langues, habituées à la diffusion des rumeurs et autres intox puisqu'en plein déroulement du scrutin, certains ont continué, contre tout bon sens, à croire au Père Noël en inventant des projections et des scores plus que fantaisistes.

Il a fallu que les résultats, les vrais, tombent tout en étant étayés, pour retrouver la réalité du terrain et confirmer, une fois pour toutes, la popularité du Président de la République dont le climat de confiance entre lui et les Tunisiens est demeuré intact depuis 2019 avant d'être consolidé le 25 juillet 2021.

D'ailleurs, les observateurs sont persuadés que ce climat de confiance est, justement, le maître mot qui définit la prochaine étape politique dans le pays et qui permet de prévoir une phase pleine d'espoir et de promesses pour concrétiser les divers projets de développement global et durable.

Il est vrai qu'on veut placer le futur autour de la thématique consistant à privilégier la volonté de «construire et d'édifier» dans tous les secteurs et domaines.

Il faut dire que le Chef de l'Etat a fait parler d'entrée le facteur de l'honnêteté, rompant définitivement avec les anciennes pratiques de corruption qui ont marqué la sombre décennie ayant suivi 2011. «Pas de retour en arrière», n'a cessé de marteler le Président Saïed pour exprimer sa détermination à faire la «guerre» aux malversations, tout en mettant en place une bonne gestion des ressources humaines et matérielles.

Ainsi, en conjuguant les efforts de tous dans le cadre de la transparence et de la bonne gouvernance, tous les exploits sont possibles dans un esprit de confiance réciproque entre gouvernants et gouvernés, plus décidés que jamais à donner le meilleur d'eux-mêmes.

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