Le processus des assemblées générales électives des fédérations sportives nationales est entamé. Certaines disciplines ont déjà pu renouveler leurs instances dirigeantes pour la nouvelle olympiade 2024-2028. Sur la base d'un programme de développement sportif ambitieux, les vainqueurs ont en effet su convaincre un corps électoral hésitant entre le choix de la continuité ou du renouveau, tournant ainsi la page de l'ancienne période quadriennale dont le bilan n'était pas à la hauteur des attentes.
L'envie d'inverser la tendance est bien réelle, mais il va sans dire que beaucoup reste à faire pour sceller le nouveau pacte de confiance entre les dirigeants et les athlètes en tenant compte du fait que certaines fédérations ont passé sans conviction l'olympiade 2020-2024 très mouvementée du fait de l'absence de compétitions.
A l'exception des instances qui ont actuellement porté des affaires à la Chambre de conciliation et d'arbitrage du sport, le moment est venu de concentrer toutes les énergies et d'exploiter toutes les pistes pour transformer les engagements en actions dans le but de redorer le blason de chaque discipline. La mission leur est assignée d'assurer la vulgarisation et la promotion de leur sport respectif sur toute l'étendue du territoire national. Ils devront faire preuve de beaucoup d'imagination !
Et la valorisation de la politique qui consiste à dénicher les talents dans les établissements scolaires prônée dans les différents programmes des candidats à la présidence des fédérations est à encourager. Il est évident que l'école demeure incontestablement le creuset pour l'émergence d'une élite sportive compétitive et constitue un vivier naturel et propice à la détection de la nouvelle élite. Reste à trouver les moyens qui permettront de relever le défi de produire au terme de l'olympiade les futurs médaillés sur la scène internationale.