La 11e Salon International de l'Agroalimentaire de Lomé (SIALO) a ouvert ses portes mercredi pour une semaine.
Cette année, le SIALO met un accent particulier sur l'agriculture durable en tant que gage de sécurité alimentaire.
Dans un contexte marqué par les effets du changement climatique, il est devenu impératif pour les acteurs du secteur d'adapter leurs pratiques.
Les discussions aborderont des thématiques telles que l'agriculture biologique, l'élevage, la digitalisation du secteur agricole, ainsi que l'implication des femmes et des jeunes dans l'agroalimentaire.
Le Salon rassemble des producteurs, des transformateurs, des services techniques de l'État et divers partenaires.
Ensemble, ils vont réfléchir aux stratégies pour promouvoir une agriculture durable et modernisée, capable de garantir une alimentation suffisante et saine pour les populations actuelles et futures.
Pour l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le SIALO représente une opportunité précieuse pour stimuler le développement agricole.
Djiwa Oyétounde, représentant de la FAO-Togo, a souligné que le thème de cette édition cadre parfaitement avec les objectifs stratégiques de l'institution onusienne. Il a notamment rappelé l'importance de lutter contre les pertes et gaspillages alimentaires, qui sont des obstacles majeurs à la sécurité alimentaire mondiale.
Avec 15 000 visiteurs et 500 exposants, c'est le rendez-vous par excellence du monde agricole.
Cette année, la région centrale du Togo est mise à l'honneur pour présenter ses potentiels agrosylvopastoraux et halieutiques.
Cette région, riche en ressources naturelles, offre un large éventail d'opportunités dans les secteurs agricoles, forestiers, et de la pêche, qui seront mis en lumière lors de cette édition.
Heatson Tito Attikpo, Commissaire du Salon, a également évoqué l'importance de mieux positionner le soja biologique togolais sur le marché européen, un produit de plus en plus recherché.
Les ambitions du gouvernement sont claires : faire du SIALO une vitrine d'innovation et un cadre d'échanges pour repenser les pratiques agricoles.