- Jerry Tshabala, l'entraineur des Mamelodi Sundows, s'est entretenu avec CAFOnline.com
- Le stratège sud-africain parle de la pression subie par les champions en titre
- Il donne également quelques conseils à l'University of Western Cape pour cette Ligue des Champions Féminine
Jerry Tshabalala, l'entraîneur des Mamelodi Sundowns Ladies FC, souligne l'importance de défendre leur titre de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, tout en mettant également l'accent sur le développement constant des talents féminins dans le football.
L'objectif de Tshabalala est de sécuriser une troisième victoire pour l'équipe féminine sud-africaine lors de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, ayant déjà remporté deux des trois éditions antérieures.
Dans un entretien accordé à CAFOnline avant ce tournoi très attendu, Tshabalala évoque le progrès du football féminin en Afrique, ainsi que leurs objectifs et ambitions pour l'événement. Il offre également des conseils aux nouveaux participants, en mentionnant que l'Université of Western Cape représentera également l'Afrique du Sud lors des phases finales.
Coach, tous les regards se tournent à nouveau vers Mamelodi Sundowns en tant que champions en titre. Quelle est votre opinion sur la pression liée à leur entrée dans la compétition en tant que détenteurs du titre ?
Aborder un tournoi en tant que champions en titre représente toujours un défi, car tous les regards sont fixés sur nous et l'attente est élevée. La pression est indéniablement présente, mais notre équipe sait généralement comment faire face à de telles attentes. Nous transformons cette pression en concentration et en préparation, en nous efforçant de donner le meilleur de nous-mêmes, tout en gardant à l'esprit que nous devons à nouveau prouver notre valeur pour conserver notre succès.
Au fil des années, la compétition a fait de grands progrès. Quelles observations avez-vous pu faire lors des éditions précédentes ?
Le niveau de la compétition a grandement progressé au cours des dernières éditions. Les équipes sont devenues davantage conscientes sur le plan tactique, ce qui a induit un progrès considérable. De plus en plus de clubs investissent dans leurs équipes féminines, comme l'ont démontré des formations telles que les Simba Queens et le TP Mazembe, ce qui a élevé le niveau général du jeu. Le tournoi est plus compétitif que jamais, ce qui nous oblige à poursuivre notre évolution.
Le physique a souvent été un sujet d'inquiétude pour les nations de la COSAFA dans le cadre du football, tant masculin que féminin. Pensez-vous que cela vous affecte avant le tournoi ?
La conscience de la physicalité est essentielle et fait partie de notre travail. Même si les nations de la COSAFA ont rencontré des obstacles dans ce domaine par le passé, nous avons réalisé des avancées notables dans le conditionnement de nos athlètes. L'arrivée de Hannah Dwyer, un entraîneur de conditionnement de haut niveau, contribue à répondre aux exigences du tournoi. Notre approche englobe non seulement la force physique, mais aussi l'endurance, la récupération et la forme physique, qui sont des aspects fondamentaux sur lesquels nous focalisons nos efforts. Ainsi, nous garantissons que nos joueurs sont capables de relever tous les défis physiques qui se présentent à eux.
Cette année, l'Afrique du Sud compte deux clubs participants à la Ligue des Champions Féminine. Quel est votre avis sur cette situation et sur la qualité du football féminin dans le pays ?
Avoir deux clubs représentés dans la Ligue des Champions féminine de la CAF cette année est un immense progrès pour le football féminin en Afrique du Sud. Cela témoigne de la puissance croissante de notre ligue nationale et de notre capacité à former des joueuses compétitives au plus haut niveau africain. Cette avancée ne pourra qu'encourager le développement général du football féminin en Afrique du Sud, incitant ainsi à plus d'investissements et de croissance.
En tant que participant aguerri à cette compétition, que pourriez-vous suggérer à l'University of Western Cape, qui est un nouvel arrivant ?
Pour UWC, je leur recommanderais d'aborder le tournoi avec assurance et de croire en leurs compétences. Chaque équipe qu'ils rencontreront sera forte, mais il est crucial qu'ils se concentrent sur leurs propres atouts. La préparation est essentielle, en particulier pour faire face aux exigences du football en tournoi. Les détails, tels que la récupération, les coups de pied arrêtés et la gestion du jeu, auront un impact significatif. Je les inciterais également à tirer des leçons de chaque match et à maintenir leur résilience face aux défis.
En plus de la défense du titre, avez-vous des objectifs spécifiques pour le tournoi ?
Bien que notre priorité soit de défendre notre titre, nous avons également pour ambition de continuer à faire évoluer nos jeunes talents et d'instaurer une régularité dans nos performances. Il est essentiel pour nous de démontrer l'évolution de notre philosophie footballistique, en nous assurant que chaque match témoigne de nos avancées. De plus, nous souhaitons progresser dans les domaines où nous avons rencontré des difficultés par le passé, comme l'adaptation à divers styles tactiques et l'efficacité devant le but.