Luanda — Une mission de suivi et de supervision de la Banque mondiale (BM) commence lundi à évaluer le niveau de mise en oeuvre des quatre composantes du projet "Diversifica Mais" en Angola.
Les composantes 1, dédiées à la création d'un environnement favorable au commerce, à la finance et à l'investissement, la deuxième traite des investissements catalyseurs dans les infrastructures productives à travers des partenariats public-privé (PPP), la troisième, sur le renforcement des capacités des entreprises et de l'accès au financement, et la quatrième est liée à la gestion, au suivi et à l'évaluation du projet.
Ce lundi, la délégation commence son activité par une rencontre avec le secrétaire d'État à l'Investissement public, Ivan dos Santos, pour passer en revue l'état général du projet et revoir l'agenda de la mission, selon une note à laquelle l'ANGOP a eu accès.
Les membres de cette institution financière multilatérale entretiendront également des contacts avec les entités du ministère de l'Industrie et du Commerce.
Durant son séjour en Angola, jusqu'au 18 de ce mois, la délégation rencontrera également des responsables du Ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, de l'Unité d'Exécution du Projet (UIP). Elle se rendra aussi sur le terrain pour vérifier la réalité de bénéficiaires potentiels des secteurs public et privé, dans le corridor de Lobito.
Le programme comprend également des réunions avec les agences d'exécution et les partenaires, à savoir l'Agence de réglementation de la certification du fret et de la logistique d'Angola (ARCCLA), l'Institut d'appui aux micro, petites et moyennes entreprises (INAPEM), l'Administration générale des impôts (AGT) et l'Institut pour la modernisation de l'administration (IMA).
De même, le Comité de gestion coordonnée des frontières, le Fonds de garantie des crédits (FGC), le Comité national de facilitation du commerce (CNFC), le Guiché unique de l'entreprise (GUE), l'Institut géodésique et cadastral d'Angola (IGCA), entre autres entités, seront également visités par la délégation de la Banque mondiale.
Avec le projet Diversifica Mais, on espère qu'à terme il y aura un Plan Directeur pour le Corridor de Lobito, une réduction de 20% du dédouanement des marchandises, grâce à l'utilisation d'outils d'automatisation pour le commerce international.
Il est également prévu d'attribuer trois projets de production dans le corridor de Lobito, sous forme de partenariats public-privé.
Le projet susmentionné diagnostiquera également les besoins technologiques de 10 000 micro-petites et moyennes entreprises, dont 50 % sont dirigées par des femmes.
De ce nombre, deux mille femmes recevront des formations pour approfondir leur connaissances en gestion et en adoption de technologies, au moment où le Fonds de garantie des crédits est capitalisé afin que les banques commerciales puissent financer jusqu'à 250 micro, petites et moyennes entreprises.
Diversifica Mais (D+) naît dans le contexte d'un financement de 300 millions de dollars de la Banque mondiale, visant à mettre en oeuvre le Projet d'accélération de la diversification économique et de la création d'emplois, à mettre en oeuvre sur un horizon de cinq ans (2024-2029), avec incidence le long du corridor de Lobito.