Madagascar: Interview exclusive avec Dadju, Tayc et Nasser Goulamhoussen à la veille du concert HÉRITAGE au pays

Lors d'une interview exclusive pour Midi Madagasikara, à la veille du concert événement HÉRITAGE, Dadju, Tayc, et Nasser Goulamhoussen, producteur du spectacle, se sont confiés sur leur retour à Madagascar, leur vision de la scène africaine, et les défis rencontrés pour organiser un tel événement sur la Grande Île.

Un retour marquant à Madagascar.

Pour Dadju et Tayc, ce retour à Madagascar est empreint de souvenirs forts. « L'ambiance, la générosité, et l'accueil du peuple malgache nous ont marqués dès nos premières visites », a confié Dadju. Il décrit la chaleur et l'énergie des spectateurs malgaches, qui les incitent toujours à revenir malgré la distance. « On fait partie des artistes qui se déplacent le plus ici, et c'est pour cette raison : l'amour du public ». Tayc partage cet avis, ajoutant que le public malgache « sait faire la fête » et que la connexion entre les artistes et le public ne faiblit jamais lors des concerts, un aspect qui lui rappelle d'autres scènes africaines.

Madagascar, selon eux, évolue rapidement. « À chaque retour, on redécouvre un autre pays », s'enthousiasme Dadju. Cette évolution est une motivation supplémentaire pour eux, qui voient en la Grande Île un territoire en pleine expansion culturelle.

Nasser Goulamhoussen : un événement de cœur et d'envergure.

Pour Nasser Goulamhoussen, l'organisation d'un tel événement sur sa terre natale revêt une signification particulière : « C'est ma terre natale, et revenir ici pour y créer quelque chose d'envergure dans ce que je sais faire, c'est important pour moi ». Originaire de Madagascar et producteur d'événements internationaux, Nasser Goulamhoussen voit en ce concert une occasion de promouvoir non seulement les artistes, mais aussi le potentiel culturel de Madagascar. Il espère que cela incitera d'autres artistes et acteurs culturels à se tourner vers la Grande Île.

Organiser un événement de cette envergure à Madagascar n'est toutefois pas sans défis : « Il y a souvent des contraintes techniques, comme le manque de matériel adapté ou l'homologation des lieux pour accueillir du public ». Malgré cela, Nasser note que le pays, comme l'ensemble de l'Afrique, progresse rapidement. Il cite en exemple des infrastructures culturelles comme le Stade Barea, qui sera aménagé pour protéger la pelouse tout en accueillant ce grand spectacle.

Madagascar, un potentiel pour l'avenir.

Pour la suite, Nasser Goulamhoussen ne cache pas ses ambitions : il rêve de développer un festival à Madagascar. Fort de son expérience avec plusieurs grands festivals en Afrique, comme celui au Bénin ou en Côte d'Ivoire, il envisage de créer un événement annuel sur la Grande Île : « Mon but est de créer un festival ici, mais aussi de développer des événements réguliers pour mettre en lumière le potentiel malgache », Nasser souhaite aussi intégrer des talents locaux au sein de sa structure pour que ce projet soit véritablement porté par des Malgaches.

Les billets sont toujours en vente sur le site de Ticketplace pour pouvoir assister à l'un des concerts de l'année à Madagascar.

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