Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'Homme (BCNUDH) a recensé 331 violations et atteintes aux droits de l'homme en République démocratique du Congo pour le mois d'août 2024, faisant 923 victimes. Ceci marque une réduction de 17 % par rapport au mois de juillet, selon un communiqué publié ce vendredi 11 octobre.
Le BCNUDH explique que cette baisse est liée à une diminution des violations documentées dans les provinces en conflit, bien que ce recul puisse également refléter un sous-rapportage des incidents dans ces zones. En effet, dans les provinces en conflit, 287 violations ont été recensées en août, contre 340 en juillet, soit une baisse de 18 %. Le nombre de victimes a également diminué de 23 % dans ces régions, passant à 743 victimes pour le mois d'août.
Dans les provinces non affectées par les conflits, 43 violations ont été signalées, représentant une baisse de 28 % par rapport au mois précédent. Une diminution notable a été observée dans la province du Haut-Katanga, où 16 cas de moins ont été enregistrés par rapport aux 26 cas de juillet.
Le BCNUDH a documenté moins de cas de violences sexuelles liées aux conflits, avec 12 incidents documentés et 20 victimes, toutes des femmes, contre 35 victimes en juillet. Les enlèvements sont restés la violation la plus courante, suivis du recrutement d'enfants soldats, des meurtres, des mutilations, des violences sexuelles, ainsi que des attaques contre les écoles et les hôpitaux.
Malgré cette baisse relative des violations des droits humains, le BCNUDH continue d'accompagner le Gouvernement et la société civile congolaise dans leurs efforts de promotion et de protection des droits de l'Homme.