Une délégation de haut niveau de l'Union africaine, dirigée par le président en exercice de l'UA Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, est en Libye ces 11 et 12 octobre. L'UA en est convaincue : il n'y aura pas d'élections possibles sans réconciliation préalable.

C'est donc une nouvelle tentative qu'effectue l'Union africaine pour avancer sur ce dossier libyen. La délégation africaine de haut niveau estime qu'elle s'est déplacée en Libye dans le cadre de ses efforts continus pour la réconciliation. Une question « décisive », selon l'UA, pour permettre la tenue des élections. Elle appelle à unir les efforts de tous les pays pour avancer, mais la communauté internationale reste toujours divisée sur ce dossier.

Au premier jour de cette visite, les responsables africains ont rencontré le Premier ministre de Tripoli, Abdelhamid Dbeibah. Selon la plateforme gouvernementale, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a affirmé que le comité de haut niveau poursuivra son travail pour arriver à la réconciliation nationale. Il a jugé « nécessaire » le retour de la Libye pour occuper une place centrale au sein de l'Union africaine. Le Premier ministre libyen a indiqué quant à lui que son pays a besoin du soutien de l'Union africaine pour relancer le processus politique.

L'année dernière, après de longs mois d'efforts fournis pour rapprocher les points de vue des Libyens, une date avait été trouvée pour la tenue de conférence de réconciliation. Elle est finalement tombée à l'eau après la démission d'Abdoulaye Bathily, l'envoyé spécial de l'ONU. Aucune nouvelle date n'a encore été annoncée.