Les acteurs des filières café et cacao, réunis du 9 au 11 octobre à Lomé, ont adopté les plans de développement qui doivent permettre de relancer la production.
Cet événement, organisé par le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), constitue une étape clé dans la revitalisation et la modernisation de ces deux filières agricoles essentielles pour l'économie togolaise.
Les documents soumis à l'adoption ont été élaborés à l'initiative du CCFCC, dirigé par Enselme Gouthon.
À l'horizon 2030, l'ambition est d'avoir des filières café et cacao performantes sur toute leur chaîne de valeur, créatrices de richesse et d'emplois décents et permanents, surtout en milieu rural, à travers une culture professionnalisée, compétitive et durable.
Ce projet vise à faire de ces productions agricoles des moteurs de croissance et de développement au Togo, tout en renforçant la transformation et la consommation locales.
La phase de mise en oeuvre de ces plans de relance devra également passer par un soutien accru des partenaires internationaux et des organisations régionales, telles que l'Agence des Cafés Robusta d'Afrique et de Madagascar (ACRAM), qui a déjà programmé des ateliers pour coordonner les efforts de mobilisation des ressources dans les pays membres.
Bien que la production de café et de cacao au Togo soit relativement modeste par rapport à d'autres pays, le Togo jouit d'une réputation solide sur le marché mondial grâce à la qualité de ses produits et à la compétence de ses représentants dans les instances internationales.
Le pays a su s'imposer comme un acteur respecté dans les négociations internationales concernant le café et le cacao.
Les travaux se sont déroulés en présence de Kayi Mivedor-Sambiani, la ministre du Commerce, du secrétaire général de l'Organisation Interafricaine du Café (OIAC), Solomon Rutega, du directeur exécutif de l'Organisation Internationale du Cacao (ICCO), Michel Arrion, et d'un représentant du ministère de l'Agriculture.