Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) envisage une assistance technique dans la mise en oeuvre du plan d'actions du Secrétariat permanent du comité interministériel de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales avec l'appui de l'ambassade de la Turquie.
Lors d'une séance de travail, le 11 octobre, à Brazzaville entre le secrétaire permanent du comité interministériel de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, l'ambassadeur de la Turquie au Congo, Hilmi Ege Türenem, et la représentante résidente du Pnud au Congo, Adama Dian Barry, les actions et les domaines dans lesquels l'agence onusienne s'impliquerait pour accompagner le Secrétariat permanent ont été au menu des échanges. « L'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales est très large. Nous avons donc discuté de tout le potentiel qu'un plan d'action consultatif pourrait avoir dans n'importe quel domaine. Qu'il s'agisse de la biodiversité, de l'économie, de la sécurité et des catastrophes naturelles pour le bien-être des communautés riveraines », a-t-elle déclaré lors de cet échange tripartite.
Par ailleurs, la représentante du Pnud a évoqué les contours de mise en oeuvre de la formulation de la stratégie pour la mer et les eaux continentales avec le Secrétariat permanent, un plan d'actions stratégique opérationnel permettant d'encadrer l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales.
Dans ce cadre, Adama Dian Barry est revenue sur sa récente visite de travail dans le département de la Lekoumou, où elle a pu toucher du doigt la réalité des différents cours d'eau qui arrosent la localité avec tout le potentiel y afférent. Ainsi, la stratégie envisagée doit être une opportunité pour les artisans et les acteurs économiques locaux qui travaillent autour des eaux continentales. La représentante du Pnud a souhaité l'implication de ces acteurs en raison non seulement de la dimension et du potentiel touristique liés à la biodiversité qui peuvent être développés autour des eaux continentales, mais aussi du leadership du Congo en matière de préservation de ces écosystèmes.
D'où l'importance pour l'agence onusienne d'organiser dans les prochains jours des ateliers de consultations de toutes les parties prenantes dans les localités qui seront identifiées, suivis d'un atelier de validation stratégique très inclusif en vue d'enrichir ladite stratégie, a souligné sa représentante.
En outre, Adama Dian Barry a indiqué les domaines dans lesquels l'assistance du Pnud est déjà à pied d'oeuvre avec l'équipe du Secrétariat permanent pour élaborer des plans de travail en vue de lancer des opérations à partir du mois de novembre. « Avec les partenaires du Secrétariat permanent du comité interministériel de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales, nous nous réjouissons de discuter également avec l'ambassadeur de Turquie et de la manière de renforcer notre collaboration autour de notre partenaire commun », a-t-elle déclaré.
Ambassadeur
De son côté, l'ambassadeur de la Turquie, Hilmi Ege Türenem, a rappelé quelques axes de collaboration avec le Secrétariat permanent, notamment le séjour de travail en avril dernier en Turquie d'Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck qui a permis d'organiser une formation avec les juristes sur le droit de la mer. « Nous avons déjà travaillé sur la mer avec le Secrétariat permanent. Maintenant, il est temps de mettre le cap sur les eaux continentales », a estimé le diplomate turc. « Un regard sur la mer c'est bien, mais un regard sur les eaux continentales le serait davantage, vu l'importance que le président de la République accorde aux eaux continentales », a déclaré Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck à cette occasion.