Madagascar: Tsaratanana - Deux otages libérés et un autre tué

Au bout d'un mois de captivité, deux paysans du district de Tsaratanàna ont retrouvé la liberté dans la commune de Marotsipoy à Anjozorobe. Un autre otage serait décédé.

Samedi, la commune rurale de Marotsipoy, dans le district d'Anjozorobe, a été le théâtre d'une libération tant attendue, mais teintée de tristesse. Deux otages, une jeune fille de 17 ans et un homme d'environ 27 ans, ont été relâchés après un mois de détention par des kidnappeurs. Hélas, leur compagne d'infortune, âgée de 52 ans, aurait perdu la vie au cours de cette épreuve.

Tous les trois avaient été enlevés le 12 septembre à Mahamavo, dans la commune d'Ambakireny, du district de Tsaratanàna. Selon un rapport des gendarmes, la libération de deux d'entre eux a eu lieu vers 2 heures du matin, au lieu-dit Antsahabe, après le paiement d'une rançon dont la famille ne veut pas divulguer le montant.

Concernant la défunte, sa famille a confirmé qu'elle souffrait d'un problème de santé depuis longtemps. Les ravisseurs ont raconté aux deux otages survivants qu'ils ignorent l'endroit où ils ont abandonné son corps sans vie. Ce qui laisse donc un flou inquiétant sur les véritables circonstances et la cause exacte du décès de la quinquagénaire.

Transaction

Les deux autres, bien que sains et saufs, ont rapporté qu'ils ont été séparés dès la première nuit de leur enlèvement. Chacun a été conduit dans une direction différente. Ils ne se sont retrouvés qu'au moment de la transaction pour leur libération. Cela témoigne des méthodes de dissimulation utilisées par leurs ravisseurs. L'échange s'est déroulé dans le secret, en l'absence des Forces de défense et de sécurité, qui n'ont été avisées qu'à 6 heures, ce samedi.

Les gendarmes ont ouvert une enquête pour identifier et capturer les auteurs et complices de cet acte odieux. Des patrouilles ont été lancées pour boucler la zone entre Brieville et Antsahabe, dans l'espoir de retrouver la dépouille et de recueillir éventuellement des indices sur les criminels.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.