Le coup de la libération du 30 aout 2023 a redonné de l'espoir au peuple gabonais. Les populations, comme un seul homme ont envahi les rues pour célébrer cet événement historique. C'était la ferveur populaire. Les voix se lèvent et les mouvement associatifs se créent pour soutenir le Comité de la transition pour la restauration des institutions (CTRI). C'est le cas du Mouvement National pour la Dignité et la Justice (MNDJ) qui a pour objectif, de participer à l'effort de reconstruction du Gabon aux côtés du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l'Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema.
1- Bonjour monsieur Ntoutoume Essone, vous êtes le président du MNDJ. Pouvez-vous nous dire, primo, qui êtes-vous et secondo, ce que signifie MNDJ ?
Je dirai tout simplement que je suis un jeune gabonais, juriste de formation, aspirant au bien-être social des Gabonaises et Gabonais. Désirant de renforcer un tant soit peu, leur fierté d'être Gabonais à travers le MNDJ. Alors c'est quoi le MNDJ ? Le MNDJ signifie : le Mouvement National pour la Dignité et la Justice.
2- Vous avez dit Mouvement National pour la Dignité et la Justice. Quels sont les objectifs que vise ce mouvement dont vous êtes le président ?
Le MNDJ a pour objectif de participer à l'effort de reconstruction de notre pays le Gabon au côté du Président de la transition, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema. Nous, membres du MNDJ, venons en soutien aux actions posées par le Chef de l'État pour le bien-être des populations. Nous avons également pour mission, de contribuer à la restauration de la Dignité des Gabonais en dénonçant les indignations et les injustices dont ils sont victimes, souvent injustement infligés. C'est un instrument de plus mis à contribution pour servir le peuple aux côtés du CTRI.
3- Qui sont les membres qui composent le bureau exécutif dudit mouvement dont vous avez défini les objectifs ?
Le bureau exécutif du Mouvement National pour la Dignité et la Justice est composé uniquement des jeunes gabonais originaires des provinces différentes. Parmi les membres, nous avons : les étudiants, stagiaires, chômeurs et fonctionnaires.
4- Vous avez pris part à un séminaire de formation initiée par le Conseil National des Associations du Gabon (CNAG), avec certains membres du bureau. Que peut-on retenir au sortir de ces échanges ?
Oui effectivement, certains membres de mon bureau et moi avions pris part, ce samedi 12 Octobre, à un séminaire organisé par le CNAG qui est le Conseil National des Associations du Gabon. Au cours de ce séminaire, nous avons été outillés par le conférencier Béni Ngoua Mbina qui nous a entretenus sur le projet de nouvelle Constitution en tant qu'ancien membre du Comité national constitutionnel.
Ce que j'ai retenu de ce séminaire, est que nous avons eu 38.140 contributions citoyennes. C'est donc dire que la population gabonaise s'est prononcée dans le projet d'élaboration de la nouvelle Constitution.
Il nous a été également rappelés que le OUI au référendum nous est pas imposé. C'est un Oui tout simplement naturel. Car le peuple lui même se reconnaît dans ce qu'il a demandé. Alors pourquoi diaboliser le Oui que nous devons soutenir au référendum ?
S'il faudrait citer quelques points importants de cette nouvelle Constitution, nous avons par exemple l'article 53 qui précise les conditions d'éligibilité. Cet article s'accentue sur la primauté nationale donc GABON d'Abord. Il est dit aussi que le Président ne peut pas modifier la Constitution pendant son mandat.
L'alternance également est permis 7 ans, renouvelable une fois et ne peut pas être succédé par sa femme ni par son fils. Et pour la première fois, le Président prêtera serment en jurant devant Dieu. ( Dieu est pris en compte ). Aujourd'hui la Constitution nous ramène au mariage entre deux personnes de sexes différents : un homme et une femme.
Il nous a également éclairé sur la confusion que les gens font sur l'expression amendement. L'amendement est ce qu'on modifie en apportant un plus, ou ce qu'on peut soustraire pour améliorer .Nous avons eu 801 amendements. Tout comme la Bible, elle même a été amendée. Là preuve en est que nous avons plusieurs versions de Bible Louis Second etc... En un mot, la nouvelle Constitution nous permet de nous réapproprier notre pays grâce au CTRI.
5- Monsieur le Président, vous avez sans doute un message à l'endroit des autorités du pays....
Aux autorités du CTRI, je dirai d'abord bravo en mon nom propre et au nom des membres du bureau exécutif du Mouvement National pour la Dignité et la Justice.
Nous encourageons le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l'Etat, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema à continuer tel qu'il a commencé en restant toujours concentré sur les objectifs qu'il s'est fixé pour redorer l'image du Gabon.
Et par la même occasion, nous félicitons l'ensemble des membres du CTRI qui le soutienne en toute sincérité et l'accompagne dans sa vision pour le pays. Je pense particulièrement au Général Mandji Lawson qui n'a cessé de croire en notre mouvement associatif, en nous rappelant que c'est le temps de la jeunesse et que nous devons croire en nous avec ce jeune Président que Dieu nous a fait grâce d'avoir aujourd'hui parmi nous.