L'ensauvagement, ce concept qui a longtemps fait débat au sein de la société camerounaise, est enfin derrière nous. L'idée même qu'un futur successeur du président Biya puisse être choisi uniquement sur des critères génétiques ou tribaux appartient désormais au passé. La réalité est simple : le Cameroun ne se divisera pas sur des lignes de parenté ou d'ethnicité.
Le futur de notre nation repose sur une prise de conscience collective. Oublions très vite l'idée que quelqu'un puisse accéder à cette position stratégique uniquement par son appartenance à une tribu ou à un groupe familial. Il est essentiel de comprendre que la clé du progrès est d'aller au-delà des critères archaïques et de se concentrer sur les compétences, l'intégrité et la vision des leaders.
Tous unis, nous serons capables de surmonter les défis, mais si nous restons divisés, nous courons le risque de perdre notre identité en tant que nation. Le destin du Cameroun est une responsabilité partagée : nous serons tous sauvés ou tous perdus. La solidarité et l'unité doivent devenir les piliers fondamentaux sur lesquels nous bâtissons notre avenir commun.
L'avenir ne repose pas sur un nom ou une généalogie, mais sur des idées novatrices et des valeurs qui fédèrent. Alors, engageons-nous à travailler ensemble, à dépasser les clivages sociaux, et à bâtir un Cameroun solide et unifié pour les générations à venir.