Burkina Faso: Un partenariat plein d'espoir

13 Octobre 2024

L'adversité à laquelle le Burkina Faso est confronté ne saurait freiner son élan de nouer des partenariats économiques solides à travers le monde. Sous la houlette des plus hautes autorités du pays, cette dynamique ne cesse de s'exprimer d'année en année.

En témoigne, les Journées économiques burkinabè (JEB) qui se sont tenues du 8 au 11 octobre 2024 en Russie. Le gouvernement et la communauté nationale des affaires forment un tandem dans cette volonté de promouvoir la destination Burkina Faso dans le monde en général et dans le pays de Vladimir Poutine en particulier. Il s'agit pour les opérateurs économiques de conquérir de nouveaux marchés et de diversifier leurs partenaires. D'ailleurs, depuis quelques années certains opérateurs économiques ont exploré ce marché de plus en plus prometteur.

D'autres attendent de s'engouffrer dans cette brèche bilatérale pour gagner des contrats pour leurs entreprises. Plusieurs secteurs d'activités sont présents à la vitrine des Journées de promotion économique : les potentialités du pays d'un côté et les besoins de développement de l'autre. Des mines à l'Agriculture en passant par l'Energie et les Technologies, ...

Grâce au leadership du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, l'exécutif a entrepris d'offrir aux hommes d'affaires des tribunes d'expression et des vitrines de valorisation de leurs produits à travers le monde. Bien que la Russie et le Burkina Faso entretiennent des relations diplomatiques depuis 1967, le rapprochement véritable n'est affiché à plusieurs niveaux de la coopération que ces dernières années.

L'axe Ouagadougou-Moscou apparaît désormais comme une option essentielle dans la vision de développement et de progrès entretenue par le MPSR2. « Nos attentes sont énormes », a soutenu le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, qui a conduit l'importante délégation à ces Journées de promotion économique du Burkina Faso. En dépit du contexte sécuritaire difficile, le Burkina Faso peut se targuer d'un climat des affaires dont la résilience est saluée de toutes parts. Le séjour de Moscou pourrait donc apporter un autre souffle dans la recherche de débouchés.

La dynamique de refondation nationale requiert une rupture de l'ordre ancien des relations internationales et la nécessité de nouveaux partenaires. Tout comme les chantiers déjà envisagés avec d'autres pays comme la République populaire de Chine, les projets en cours de maturation avec la Russie s'inscrivent dans cette nouvelle ère. Un pan de cette ambition des plus hautes personnalités se perçoit déjà dans les échanges entre les deux pays pour la construction d'une centrale nucléaire.

La Russie se tient déjà comme un allié privilégié dans le combat contre l'hydre terroriste. Elle est aussi appelée à jouer les premiers rôles dans la démarche nationale pour bâtir un environnement économique dynamique, prospère et compétitif. Les fondements d'un partenariat gagnant-gagnant russo-burkinabè sont donc à espérer, car, outre les questions bilatérales, c'est une convergence de vues portée par des regards nouveaux qui est attendue. Autant la Russie peut efficacement contribuer au progrès du Burkina Faso dans des domaines spécifiques et pointus, autant le pays des Hommes intègres dispose d'atouts attrayants à présenter à ce rendez-vous du donner et du recevoir.

Il est évident que la disponibilité de la Russie à accompagner les pays de la confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES) à écrire une autre page de leur avenir, ne souffre d'aucun doute. Avec à leur tête, le Président Vladimir Poutine, les plus hautes autorités de la Fédération n'ont eu de cesse d'exprimer leur soutien sur plusieurs plans afin de combler le désir unanime du capitaine Ibrahim Traoré, du colonel Assimi Goïta et du général Abdouramane Tiani de se débarrasser une fois pour toute du néocolonialisme et ses travers et tisser des liens basés sur le respect mutuel.

L'indépendance véritable d'une part et la souveraineté totale d'autre part ne sauraient s'accomplir, sans une prise de conscience collective pour forger une création endogène de richesses. Il revient maintenant aux pays de l'AES de saisir les différentes opportunités qui s'offrent partout dans le monde.

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