Addis Abeba — L'engagement actif des jeunes est essentiel dans les efforts visant à limiter les graves impacts du changement climatique sur les systèmes alimentaires et l'agroécologie en Afrique, a noté la ministre de la Planification et du développement, Fitsum Assefa.
Le premier Sommet des mille jeunes africains sur les systèmes alimentaires et l'agroécologie 2024 se déroule à Addis-Abeba sous le thème « La jeunesse africaine présente les opportunités agroécologiques dans l'adaptation à la crise climatique pour relever les défis du système alimentaire en Afrique ».
Lors de l'ouverture du sommet aujourd'hui, Fitsum a révélé que la contribution de l'Afrique au changement climatique est minime mais que les conséquences sont graves, en particulier sur l'agriculture, la production alimentaire et les systèmes alimentaires.
La création d'un environnement résilient est essentielle car la jeunesse africaine est au centre de ce mouvement et l'architecte des solutions, a-t-elle affirmé.
La ministre a en outre expliqué qu'il s'agit d'une voie vers une plus grande souveraineté alimentaire, une meilleure protection de l'environnement et une plus grande équité sociale.
Selon la ministre, l'Éthiopie est consciente de la valeur de la restauration de l'environnement et des pratiques agricoles durables ajoutant que le pays a lancé une initiative nationale d'héritage vert dirigée par le Premier ministre Abiy Ahmed.
Citant que l'initiative d'empreinte verte a débuté à l'été 2019 en tant que projet ambitieux indiquant qu'environ 40 milliards de plants ont été plantés grâce à cette initiative.
La couverture forestière de l'Éthiopie est passée de 17,2 % à 23,6 %, ce qui est l'un des résultats notables de l'initiative d'héritage vert lancée en 2019.
Le coordinateur général de l'Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA), Million Belay, a dévoilé pour sa part que le sommet vise à créer l'opportunité pour les jeunes africains de discuter et de travailler ensemble pour des objectifs communs.
Le sommet sera essentiel pour que les jeunes africains discutent et proposent des solutions aux défis du continent et aient une compréhension commune sur les questions communes, a-t-il noté.