Plaidoyer pour l'intégration des principes agroécologiques dans la politique publique. Il s'agit d'une alternative prometteuse pour l'agriculture à Madagascar. « La transition agroécologique est un champ stratégique, car nous pensons que c'est une option pour le développement de l'agriculture.
Elle permet une meilleure production, un meilleur respect de l'environnement et permet aux petites exploitations familiales d'avoir, à terme, des revenus plus importants que ceux observés aujourd'hui», déclare Jean-Marc Bouvet, directeur régional du Cirad pour Madagascar et pour l'Afrique Australe, lors d'un atelier national sur les avancées et limites de l'agroécologie, tirées des actions ProSilience et Dinaamicc, à l'hôtel Le Louvre Antaninarenina, le 19 septembre.
Le Cirad investit beaucoup dans cette thématique, à travers les chercheurs, le Fofifa, l'université et le centre national de recherche sur l'environnement. Les principaux travaux de recherche ont révélé, par exemple, que l'idée de diversifier au maximum les variétés, les types de culture et les rotations permet d'optimiser et de maximiser la production sur une parcelle de façon durable. L'agroécologie est, en outre, une option pour faire face aux défis de la dégradation des sols et des changements climatiques. Elle améliore les sols et lutte contre l'érosion. « En soutenant les petits agriculteurs dans l'adoption de pratiques durables, Madagascar pourrait ouvrir la voie vers une agriculture plus résiliente et prospère. »