Hier, lundi 14 octobre s'est tenue à l'Alliance Française une conférence de presse organisée par les organisateurs de l'un des plus grands festivals d'art urbain de la partie septentrionale. Cette festivité inédite réunit plus d'une bonne trentaine de talents en vue de mettre en valeur leur savoir-faire et surtout d'optimiser leurs oeuvres. Stritarty est le premier festival qui promeut l'art de la rue dans cette localité.
C'est également une opportunité pour les artistes venant de différentes régions, voire de divers pays, d'échanger. L'abondance de ses biens architecturaux dont la plupart datent de la colonisation ainsi que sa richesse historique ont fait d'elle, et ce depuis longtemps, une destination touristique de renommée internationale. Agglomération de près de 200 000 habitants, la ville du Pain de sucre présente les atouts d'une cité importante, culturelle.
Malgré cette potentialité, elle demeure une ville de passage qui offre peu de perspectives concrètes à ses jeunes artistes et entrepreneurs culturels. D'autant que le phénomène de centralisation de la vie culturelle dans la capitale et, parallèlement, l'insuffisance d'opportunités pour les artistes de se produire, de diffuser leurs oeuvres et d'acquérir des compétences dans leur propre pays ou même à l'échelle nationale, produisent des effets de fuite inespérée vers l'extérieur, notamment en Europe.