Cuito (Angola) — Vingt projets dans divers domaines sont actuellement en cours d'exécution dans le pays, avec un financement de la Banque mondiale (BM) en Angola, évalué à plus de quatre milliards de dollars américains.
L'information a été fournie ce mardo à la presse, dans la ville de Cuito, capitale de la province de Bié, par le représentant de la BM en Angola et à São Tomé et Príncipe, Juan Carlos Álvarez, après une rencontre de courtoisie avec la gouverneure par intérim, Alcida de Jésus Camatele Sandumbo.
Les projets se concentrent sur les domaines de l'éducation, de la santé, de l'agriculture, de la protection sociale, du développement numérique, de l'énergie, de l'eau, de la gouvernance, entre autres.
Selon Juan Carlos Álvarez, chaque programme dure environ cinq ans et nombre d'entre eux en sont déjà aux dernières étapes de mise en oeuvre.
À son tour, la gouverneure par intérim de cette province, Alcida de Jesus Camatele Sandumbo, a souligné les points forts des projets, qui contribuent au développement socio-économique local.
Elle a néanmoins défendu la nécessité pour cette banque de tirer parti du Complexe Industriel de Cunje et de la Plateforme Logistique, située à Cunhinga.
Elle a également demandé la mise en oeuvre du MOSAP III, pour assister davantage de familles dans les villages et quartiers de la préfecture municipale de cette région, dans les secteurs de l'agriculture et de l'eau.
La mission de la Banque mondiale évalue le niveau d'exécution des quatre composantes du projet Diversifica Mais en Angola, notamment « la création d'un environnement propice au commerce, à la finance et à l'investissement, « les investissements catalytiques dans les infrastructures productives, à travers les entreprises publiques-privées », le renforcement des capacités des entreprises et l'accès au financement et « la gestion, le suivi et l'évaluation du projet.
Durant son séjour dans le pays, jusqu'au 18 de ce mois, la délégation rencontrera également des responsables de différents départements ministériels et verra la réalité des bénéficiaires potentiels dans les secteurs public et privé, dans le Corridor de Lobito, entre autres visites.
Avec le projet Diversifica Mais, on espère qu'à terme il y aura un Plan Directeur pour le Corridor de Lobito, une réduction de 20% du temps de mainlevée ou de dédouanement des marchandises, grâce à l'utilisation d'outils d'automatisation pour le commerce international.
Il est également prévu d'attribuer trois projets de production dans le corridor de Lobito, sous forme de partenariats public-privé, ainsi qu'un diagnostic des besoins technologiques de 10 mille micro, petites et moyennes entreprises, dont 50% sont dirigées par les femmes.
De ce nombre, deux mille femmes recevront des conseils pour renforcer leurs compétences en gestion et en adoption de technologies, au moment où le Fonds de garantie des crédits est capitalisé pour que les banques commerciales puissent financer jusqu'à 250 micro, petites et moyennes entreprises.