TLDR
- Le Zimbabwe introduit 14 portes électroniques à l'aéroport international Robert Gabriel Mugabe afin de rationaliser les procédures d'immigration. Les passeports électroniques permettent de voyager plus rapidement et sans contact.
- Le système de gestion des frontières en ligne (OBMS), inspiré des Smart Gates de Dubaï, améliore l'efficacité, réduit la congestion et renforce la sécurité aux frontières en automatisant les contrôles d'immigration.
- Les voyageurs scannent les passeports électroniques aux guichets électroniques pour vérifier les données biométriques et détecter les infractions. De futures installations sont prévues aux chutes Victoria et au poste-frontière de Beitbridge.
Le Zimbabwe a installé 14 portes électroniques (e-gates) à l'aéroport international Robert Gabriel Mugabe dans le cadre de son nouveau système de gestion des frontières en ligne (OBMS), automatisant les procédures d'immigration et offrant une expérience plus rapide et sans contact aux voyageurs munis de passeports électroniques.
Le système, inspiré de la plateforme Smart Gates de Dubaï, vise à réduire les embouteillages, à améliorer l'efficacité et à renforcer la sécurité aux frontières en éliminant la nécessité de procéder à des contrôles d'immigration manuels.
Les voyageurs peuvent scanner leur passeport électronique et soumettre leurs données faciales ou leurs empreintes digitales aux portiques électroniques, qui comparent ces informations avec les données biométriques stockées dans la puce du passeport ou dans la base de données de l'immigration. Le système vérifie également s'il n'y a pas d'infraction en suspens avant d'autoriser l'entrée ou la sortie du territoire. D'autres installations sont prévues dans des lieux clés tels que les chutes Victoria et le poste frontière de Beitbridge.
Points clés à retenir
Les nouveaux e-gates du Zimbabwe font partie d'une initiative gouvernementale plus large visant à moderniser les services d'immigration et à lutter contre la criminalité transfrontalière, notamment la traite des êtres humains et le blanchiment d'argent. Le Zimbabwe prévoit d'étendre le système à tous les postes frontières d'ici la fin de l'année.
En automatisant le contrôle des passeports, le système permet non seulement de réduire la congestion, mais aussi de lutter contre les activités illégales telles que la traite des êtres humains et le blanchiment d'argent. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus larges déployés par le Zimbabwe pour moderniser sa fonction publique, avec des projets visant à étendre les services de passeport électronique et à intégrer la gestion des frontières à d'autres systèmes de sécurité nationale.
