TLDR
- TotalEnergies SE approuve la construction d'un terminal d'importation de GNL au Mozambique afin d'éviter une pénurie de gaz en Afrique du Sud.
- Le projet Matola, près de Maputo, devrait commencer à fournir du gaz à la fin de 2027, avec une capacité de 2,5 millions de tonnes par an.
- L'association des utilisateurs de gaz industriels d'Afrique du Sud fait la course pour conclure des accords afin d'éviter que des pénuries de gaz n'affectent les activités industrielles.
TotalEnergies SE souhaite approuver la construction d'un terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique d'ici l'année prochaine, ce qui pourrait permettre d'éviter une pénurie de gaz en Afrique du Sud. Le projet Matola, près de Maputo, devrait commencer à fournir du gaz à la fin de 2027, ce qui coïncidera avec la fin de l'approvisionnement actuel de l'Afrique du Sud à partir des champs mozambicains de Sasol.
Le terminal de Matola aura la capacité d'importer 2,5 millions de tonnes de GNL par an, ce qui en fera un fournisseur essentiel pour les utilisateurs industriels de gaz en Afrique du Sud, notamment des entreprises comme Anheuser-Busch InBev SA/NV et ArcelorMittal. Ce projet, développé en partenariat avec Gigajoule, est distinct des plans d'exportation de TotalEnergies dans la province de Cabo Delgado au Mozambique.
L'association sud-africaine des utilisateurs de gaz industriels (IGUA) s'efforce de conclure des accords d'achat de gaz d'ici décembre afin de s'assurer que le projet se déroule dans les délais, car les retards pourraient entraîner des pénuries de gaz susceptibles d'avoir un impact sur les activités industrielles. En 2019, Gigajoule a estimé le coût du projet à 3,2 milliards de dollars, y compris une centrale électrique au gaz.
Points clés à retenir
Le terminal GNL de Matola est un projet essentiel pour garantir l'approvisionnement en gaz de l'Afrique du Sud, alors que le pays passe de la dépendance au charbon à des sources d'énergie plus propres. Les approvisionnements actuels en gaz en provenance du Mozambique devant expirer d'ici à 2027, le terminal d'importation offre une solution vitale pour éviter d'éventuelles pénuries de gaz. Cependant, le calendrier est essentiel et tout retard dans le projet pourrait avoir des conséquences importantes pour le secteur industriel sud-africain.