La Renal Disease Patients' Association, représentée par son secrétaire, Bose Soonarane, met en lumière un problème qui lui a été signalé : le retard dans la pose de fistules pour les patients bénéficiant de séances de dialyse. «La liste d'attente semble se prolonger, incluant non seulement de nouveaux patients, mais aussi des anciens ayant rencontré des complications avec leurs fistules.»
Il avance que certains de ces patients utilisent des cathéters, mais si ceux-ci ne sont pas nettoyés de manière rigoureuse, cela peut entraîner des complications supplémentaires. «Si ces cathéters ne sont pas nettoyés, ils risquent de provoquer des infections pouvant même conduire à une septicémie. Cela souligne l'importance de ce problème.»
Bose Soonarane ajoute que la liste des patients en attente d'une pose de fistule dépasse 50. «J'ai compris que le ministère de la Santé a demandé aux patients de se rendre à l'hôpital du Nord pour cette intervention, mais cela n'est pas facile pour ceux qui habitent loin.» Il précise que cette procédure est également effectuée dans des cliniques privées, mais qu'elle est coûteuse. «Je suggère que le ministère envisage de trouver un accord avec ces cliniques afin de faciliter l'accès à cette intervention. La santé de ces patients en dépend.»
Interrogé sur la situation, le ministère concerné a reconnu le problème. «La fistule artério-veineuse est une microchirurgie vasculaire spécialisée, généralement réalisée par un chirurgien qualifié dans tous les hôpitaux. Cependant, certains cas sont complexes, notamment les fistules échouées, nécessitant l'intervention d'un chirurgien vasculaire. Nous avons deux chirurgiens vasculaires en poste, dont l'un est actuellement en congé maladie, ce qui explique les retards dans certaines chirurgies de fistules artério-veineuses complexes.»
Toutefois, une solution a été mise en place. «Le ministère a conclu un accord pour que des chirurgiens vasculaires du centre cardiaque viennent en renfort, ce qui permettra de réduire la liste d'attente. Les interventions sont en cours, et les patients n'auront pas à attendre trop longtemps.»