Le rapporteur de l'Assemblée nationale, Jacques Djoli, assure qu'il n'y a aucun blocage pour que la chambre basse du Parlement débute dès mercredi 16 octobre l'examen des textes relatifs au collectif budgétaire 2025 pour ne pas bâcler les travaux et pénaliser ainsi le Sénat.
Certains députés craignent que le calendrier de la session de septembre ne soit pas respecté. Le règlement de l'Assemblée nationale prévoit que ce calendrier soit adopté par la conférence des présidents de cette chambre, 30 jours après l'ouverture solennelle de ladite session. Alors que la loi relative aux finances publiques n'accorde que 40 jours pour examiner le budget.
Pendant que plusieurs députés pointent du doigt l'UDPS d'être à la base du blocage à l'Assemblée nationale parce que ce parti a pris trop de temps pour désigner ses animateurs des commissions permanentes suivant son quota, le rapporteur de la chambre assure qu'il n'y a pas de blocage, à l'issue de la première conférence des présidents.
« On peut dire aujourd'hui que les organes de direction de l'Assemblée nationale sont au grand complet. Donc, nous avons la conférence des présidents, 21 groupes parlementaires, les présidents et les membres des bureaux de dix commissions permanentes et le comité des sages. Par ailleurs, la liste de ces membres qui a déjà été présentée en plénière a été validée », a déclaré à la presse le rapporteur de l'Assemblée nationale, Jacques Djoli.
Pour rattraper le retard, l'Assemblée nationale débute ce mercredi l'examen des projets de loi portant reddition des comptes 2023 et le collectif budgétaire 2024, rassure-t-il.
Quant au projet de loi des finances, exercice 2025, la conférence des présidents programme son examen au cours de la plénière prévue les 27 et 28 octobre 2024.