Donnant l'exemple, le Président de la République, Kaïs Saïed, continue à prouver qu'il ne rechigne devant aucun effort pour assurer une gestion saine des affaires du pays avec un intérêt égal pour tous les secteurs et pour toutes les catégories sociales de la population.
Et ayant reçu le message adressé par les Tunisiennes et les Tunisiens dont seuls 6 % parmi les votants font partie de la tranche d'âge des 18-35 ans, selon des chiffres donnés dimanche par l'Isie, le Chef de l'Etat est plus décidé que jamais à leur accorder un intérêt accru.
En effet, lors de l'audience accordée au Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, le Président de la République a renouvelé l'engagement de chaque responsable à être au rendez-vous avec cette nouvelle phase de l'Histoire du pays, d'où la nécessité d'offrir au peuple une route toute tracée, notamment en faveur des jeunes, en rompant d'une manière définitive avec des textes législatifs dépassés qui représentent, plutôt, un obstacle devant les vraies bonnes volontés.
Le Président de la République le dit et le répète qu'il faut opter pour les concepts nouveaux et les idées nouvelles afin de sortir des carcans des dernières années, plus précisément la sombre décennie.
Or, qui dit jeunesse, nouveautés et innovations, ne peut qu'évoquer le nouveau genre d'entreprises, plus communément appelées les startup, pour lesquelles peuvent postuler les personnes disposant d'une idée innovante et réalisable.
Comme l'évoque le terme anglais "start", il s'agit d'une entreprise qui "démarre" qui s'illustre par sa spécificité en tant que société à fort potentiel d'innovation et de croissance.
La Tunisie a, certes, mis en place le cadre légal et législatif adéquat consistant en ce qu'on appelle le Startup Act qui leur fournit de nombreux avantages afin de favoriser leur épanouissement en tant qu'entreprise et entité juridique.
Mais qui dit startup, dit également une entreprise offrant diverses incitations auprès des investisseurs et des entrepreneurs, ce qui nécessite des dispositions spéciales et une certaine libéralisation en matière de change, dont en premier lieu la tenue d'un compte spécial en devises étrangères, une carte technologique portée à 100 000 TND par an, une exonération d'impôts sur les sociétés, sans oublier une exemption des procédures d'homologation et de contrôle technique à l'importation.
Morale de l'histoire, il s'agit de faire entrer les jeunes dans la dynamique socioéconomique par la grande porte en leur démontrant qu'ils font partie intégrante des divers rouages de gestion de la chose publique et qu'ils sont capables de participer efficacement à la création et à la réussite des entreprises économiques.
D'ailleurs, s'inscrivant dans la stratégie dite «Tunisie Digitale», notre pays est déterminé à devenir un hub pour les startup dans la région du sud de la Méditerranée; et ce au vu des multiples avantages offerts, sans oublier les incitations.
Pour revenir au compte spécial en devises, il est bon de noter que la startup a le droit de l'alimenter librement par des apports en capital, en quasi-capital, en chiffre d'affaires et en dividendes en devises. La Startup investit, librement et sans autorisation, les avoirs de ce compte pour acquérir des biens matériels ou immatériels, créer des filiales à l'étranger et prendre des participations dans des sociétés à l'étranger.
En tout état de cause, les encouragements aux jeunes passent, entre autres, par les facilités qui leur sont accordées pour qu'ils créent leur startup et fassent leur entrée de plain-pied dans le monde des affaires, des entreprises et du marché du travail.
En mettant l'accent sur les jeunes et l'innovation, le Président Kaïs Saïed prouve, si besoin est, qu'il est à l'écoute de toutes les franges de la population sur un pied d'égalité afin qu'elles se sentent toutes aussi concernées par la construction de la Tunisie nouvelle.