Congo-Brazzaville: Prévention des catastrophes - Le pays réitère sa volonté de former les jeunes aux enjeux climatiques

La ministre de l'Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a suggéré, le 13 octobre, à Brazzaville à la faveur de la célébration de la Journée mondiale de la réduction des risques de catastrophe, de doter la génération actuelle et futures des ressources nécessaires pour bâtir un avenir résilient.

En 2024, cette journée a pour thème « Donner à la prochaine génération les moyens d'un avenir résilient face aux risques de catastrophe ». A l'occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la réduction des risques de catastrophe, le gouvernement congolais conseille de faire face à ces défis avec des stratégies claires, inclusives et durables.

Le thème de cette année reflète un appel à l'action pour garantir un avenir durable aux générations futures. C'est ainsi que le gouvernement a insisté sur la nécessité de renforcer l'éducation et la sensibilisation, notamment auprès des jeunes, qui doivent être au centre des stratégies de réduction des risques de catastrophe. « Donner à la prochaine génération les moyens d'un avenir résilient, c'est investir dès aujourd'hui dans la politique durable, des infrastructures adaptées, mais aussi dans l'éducation environnementale. C'est dans ce contexte que nos enfants doivent être formés aux enjeux climatiques et aux bonnes pratiques qui permettent de protéger notre planète », a précisé la ministre de l'Environnement.

La République du Congo, comme de nombreux pays à travers le monde, est confrontée à des risques environnementaux croissants exacerbés par le changement climatique et l'exploitation non durable des ressources naturelles. « Le Congo a été témoin de plusieurs catastrophes naturelles dont les inondations, les glissements de terrain, les sécheresses et l'érosion sous toutes ses formes, qui ont affecté des milliers de nos concitoyens, détruit des infrastructures vitales et compromis notre développement économique », a rappelé la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Former les jeunes

Au Congo, plusieurs actions politiques et des partenariats sont mis en place pour réduire les risques de catastrophe. Le gouvernement congolais a actualisé ses outils nécessaires et efficaces pour réduire les vulnérabilités, tout en intégrant les principes de développement durable dans les secteurs d'activités. « La stratégie nationale pour la prévention et la réduction des risques de catastrophe en cours de la consolidation avec l'appui technique et financier du programme des Nations unies pour le développement vise à renforcer la résilience des communautés locales, particulièrement celles qui sont exposées », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault, coordinatrice technique de la Commission climat bassin du Congo.

La ministre Arlette Soudan-Nonault a également articulé sur l'importance d'une coopération internationale renforcée, soulignant que les efforts locaux doivent être soutenus par des partenariats régionaux et globaux. « La gestion des catastrophes naturelles ne concerne pas uniquement les gouvernements, mais aussi les communautés locales, la société civile ainsi que les secteurs privés. Il est important que nous travaillions ensemble pour identifier les vulnérabilités, anticiper les crises et protéger les démunis », a-t-elle souligné.

Afin de relever les défis engendrés par les risques de catastrophe, la ministre a réaffirmé l'engagement du Congo à poursuivre ses efforts pour approuver les pratiques durables. Elle a annoncé une série de mesures qui seront mises en place dans les prochains mois, notamment la création du programme éducatif axé sur le renforcement des systèmes d'alerte précoce pour les catastrophes naturelles.

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