La ville de Toamasina est actuellement plongée dans une vague croissante d'insécurité. Ce mardi soir, aux environs de 20 heures, un drame est survenu dans le quartier de Tsarakofafa. Un jeune homme de 28 ans a été sauvagement poignardé à deux reprises au thorax par des assaillants non identifiés, ce qui a conduit à sa mort.
L'agression a eu lieu dans l'obscurité, les malfaiteurs ayant profité de l'isolement du quartier pour attaquer leur victime sans laisser de traces immédiates. Après avoir volé l'argent du jeune homme, les criminels ont pris la fuite. Ce sont des passants qui ont découvert le corps sans vie et ont alerté les autorités. Rapidement, les gendarmes et les policiers se sont rendus sur les lieux, suivis de médecins pour constater le décès.
Une enquête a été ouverte par les autorités locales, mais pour l'instant, aucun suspect n'a été identifié. Cette attaque vient s'ajouter à une série d'actes de violence qui secouent la ville de Toamasina, accentuant les craintes des habitants face à l'augmentation de l'insécurité.
La recrudescence des attaques dans la ville a conduit à une série d'arrestations. Parmi les suspects, trois éléments des forces de l'ordre sont désormais soupçonnés d'avoir participé à une attaque à main armée, notamment en fournissant des armes aux criminels. Ces révélations ont été faites lors d'une conférence de presse tenue par Yvi Sandro Vahiny, procureur de la République à Toamasina, ce lundi, en collaboration avec la police nationale.
Le procureur a précisé que le nombre d'attaques à main armée a connu une augmentation significative dans la ville portuaire depuis le mois d'avril. Ces agressions suivent souvent un schéma similaire, ce qui laisse penser à une coordination bien organisée entre les auteurs.
C'est une attaque planifiée pour le 30 septembre, mais finalement repoussée au 4 octobre, puis tentée à nouveau le 11 octobre, qui a conduit à l'arrestation en masse des suspects, y compris des membres présumés des forces de l'ordre.
Ces incidents soulèvent des questions alarmantes sur la sécurité dans la ville et la complicité potentielle de certains éléments des forces de sécurité, accentuant le climat de peur à Toamasina. La police promet de poursuivre son enquête afin de faire la lumière sur ces événements et ramener la paix dans cette région touchée par la violence.
