Bénin: Soupçons d'ingérence étrangère - L'influenceur anti-occidental Kemi Seba relâché sans poursuite à ce stade

L'influenceur anti-occidental béninois Kemi Seba, qui était en garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des soupçons d'ingérence étrangère, a été relâché sans poursuite à ce stade le 16 octobre 2024, a indiqué le 17 octobre le parquet de Paris. Sa garde à vue, débutée lundi après-midi, a été levée mercredi en fin de journée. «Les investigations sur l'infraction d'ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l'enquête préliminaire», a ajouté le ministère public.

Kemi Seba est libre. L'influenceur « anti-occident » arrêté lundi à Paris, interrogé dans les locaux de la DGSI, la Direction générale des services intérieurs, pour des faits « d'intelligence avec une puissance étrangère », a été relâché sur décision du parquet.

En garde à vue dans les locaux de la DGSI durant près de 50 heures, arrêté, puis interrogé, Kemi Seba a été relâché « sans poursuites », indique le parquet. La garde à vue a été levée mercredi soir.

Néanmoins, l'enquête se poursuit, c'est ce que précise le ministère public : « Les investigations sur l'infraction d'ingérence étrangère se poursuivent dans le cadre de l'enquête préliminaire. »

Mercredi, lors d'une conférence de presse devant les locaux de la DGSI, l'avocat de Kemi Seba, maitre Juan Branco, avait dénoncé l'arrestation « violente » de son client et jugé la situation judiciaire « extrêmement inquiétante ». Notamment car l'avocat estime que les investigations pour « intelligence avec une puissance étrangère » sont rares en France, qu'elles sont dirigées essentiellement contre des fonctionnaires et des militaires.

C'est d'ailleurs la 5e division du parquet de Paris, précisément la section AC3, spécialisée dans les affaires militaires, qui est en charge de l'affaire Kemi Seba.

Maitre Juan Branco dénonçait un dossier vide, sans fondements et affirmait que Kemi Seba n'était entendu et interrogé que sur des déclarations publiques, diffusées et assumées par son client.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.