Débordées. L'accès à l'enseignement technique et à la formation professionnelle reste très limité à Madagascar. « Les infrastructures existantes ne permettent plus d'accueillir des jeunes. Certaines sont détruites, d'autres ne suivent pas les normes. (...) Certaines localités, comme la partie Sud-ouest, ne disposent pas d'infrastructures.
Par conséquent, des jeunes tombent dans des actes de banditisme», regrette la ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, hier, lors d'un atelier de revue des programmes et des projets avec les partenaires, à l'hôtel Carlton à Anosy, avec la présence massive des partenaires comme la Banque mondiale, l'Union européenne, l'Agence française de développement (AFD) et l'ambassade de Corée du Sud.
Ce ministère fait appel à ses partenaires pour pallier ce problème et promouvoir l'enseignement technique et la formation professionnelle à Madagascar. « Avec vingt-trois régions et une centaine de districts, nous ne pouvons pas y parvenir seuls. Nous avons besoin de l'appui des partenaires dans la construction des infrastructures et la mise en place des plateaux techniques, ou encore à revoir les référentiels de formation », rajoute la ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle.