Sénégal: Le gouvernement tient à ce que les états généraux de l'industrie, du commerce et des PME soient inclusifs

Dakar — Le ministère de l'Industrie et du Commerce va veiller à ce que les états généraux de l'industrie, du commerce et des PME soient inclusifs et tiennent compte des avis des professionnels de ces secteurs d'activité, a assuré, mercredi, à Dakar, son conseiller technique chargé des affaires économiques, Abdoulaye Sène.

"Nous ne laisserons personne en rade. Nous voulons des états généraux inclusifs et participatifs", a soutenu M. Sène lors d'un forum organisé par l'Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal, l'UNACOIS-Jappo, en perspective de cette concertation.

Il explique que les états généraux permettront de "faire le diagnostic sans complaisance de la situation" de l'industrie, du commerce et des PME, "de l'indépendance du pays à nos jours".

"Nous voulons connaître les goulets d'étranglement de l'industrie, du commerce et des PME. Nous voulons aussi savoir ce qui a été fait de positif et n'a pas prospéré, ce qui devait être fait et n'a pas été fait..." a ajouté Abdoulaye Sène.

"Cet exercice, nous allons le faire en cent jours. La phase préparatoire est dépassée. Nous en sommes à la phase diagnostic, qui consiste à élaborer la politique industrielle et commerciale du Sénégal, sous forme de projets", a précisé le conseiller technique du ministre de l'Industrie et du Commerce.

La politique définie à l'issue des états généraux sera proposée au président de la République, et un forum sera organisé en novembre prochain en vue de son financement, une fois que le chef de l'État l'aura "validée", selon M. Sène.

En attendant, les pouvoirs publics ont prévu de diversifier les sources de financement de la politique industrielle et commerciale du pays, a-t-il dit. "Des financements proviendront du secteur privé, de l'État, de l'étranger aussi, sous formes de partenariats public-privé."

"Des Sénégalais qui ont fait de l'épargne et ont envie d'investir dans l'industrie et le commerce seront sollicités, de même que ceux d'entre eux qui ont des projets matures à réaliser. Le ministère va les aider [...] Le secteur privé, qui a envie d'investir, va contribuer. L'État, avec des fonds souverains, peut participer au financement des projets [...] Les sources de financement seront diverses et variées", a assuré Abdoulaye Sène.

"Au ministère, nous avons commencé à recenser les entreprises en difficulté et celles qui ont été fermées, dans le but d'identifier les causes de leurs difficultés et de leur fermeture", a-t-il affirmé, rappelant que des missions ont été menées à cette fin à Kaolack (centre) et à Louga (nord).

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