Le numéro Un du parti Tia Tanindrazana multiplie les descentes sur terrain et les contacts avec la population de la capitale.
À entendre les différentes interventions de Tahina Razafinjoelina, leader du parti Tia Tanindrazana et non moins candidat aux élections municipales du 11 décembre dans la circonscription de la commune urbaine d'Antananarivo, on peut apercevoir sa volonté de mettre fin aux mauvaises pratiques politiques, une des sources de blocage pour le développement du pays. Lors de sa rencontre avec les jeunes de l'association TMS ou Tanora Miharisoa, hier, à 67 ha, il a soutenu que « ce qu'il faut c'est du travail et non pas des promesses ». Un discours qui semble anachronique pour ceux qui ont l'habitude de berner la population par de belles paroles durant les périodes électorales.
Fins politiques
« Les Malgaches commencent à se rendre compte qu'on les utilise seulement pour parvenir à des fins politiques », a-t-il fait savoir tout en insistant sur le fait que « le peuple a besoin d'une personne qui peut créer des emplois ». En tout cas, les campagnes électorales riment souvent avec gratuité et distribution en tous genres. Une pratique qui a causé, semble dire Tahina Razafinjoelina, la perte du pays. Il a d'ailleurs dressé le profil de celui ou celle qui devrait prendre les rênes de la capitale pour la sortir du marasme dans laquelle elle se trouve et afin de permettre un véritable développement. « Une personne doit juger par ses réalisations si elle mérite ou non de diriger la Commune », a-t-il indiqué. Le patron du Tia Tanindrazana promet en effet une campagne électorale différente de celles que le pays a connues dans son histoire postcoloniale.
Éducation
Il faut souligner que le TMS est une organisation qui a pour objectif le développement humain, en particulier celui des femmes, afin qu'elles puissent subvenir à leurs besoins et développer la société. « Le principal problème de Madagascar c'est l'éducation et cela est à l'origine de la pauvreté », a fait noter Tahina Razafinjoelina, avant d'ajouter qu' « il ne faut pas perdre de temps à rejeter la faute sur les autres ». En tout cas, l'éducation fait partie du triptyque qui forme les piliers du programme de son programme. Tahina Razafinjoelina a rappelé qu'en 2017, une école à Anosibe a obtenu des soutiens et des équipements et cela se poursuivra dans d'autres fokontany. « Le premier arrondissement sera doté de 7 ordinateurs », a-t-il enchaîné tout en terminant que « nos enfants ont besoin de savoir utiliser un ordinateur car ce secteur est très rentable ».