Le professeur Isidore Ndaywel E Nziem, directeur de l'Institut congolais d'études avancées a exhorté, mercredi 16 octobre, plus de cent participants au séminaire organisé par son Institut à « rétablir la vérité historique sur la guerre de l'Est de la RDC, notamment ses origines, et ses conséquences qui mettent à mal les mines, les forêts et toute la belle nature du pays »
« La cause fondamentale, c'est le rapport difficile qu'il y a entre d'un côté, une démographie galopante, c'est-à-dire une densité très forte, et des terres exiguës, insuffisantes, il y a des frontières qui ont été mises en place, qui existent, qui sont permanentes. La première question, c'est le problème du rapport terre et population. Le second élément c'est la question des ressources naturelles. Pour le moment, nous sommes les seuls à fournir des matières premières revendiquées au niveau de l'économie mondiale. Nous sommes passés du caoutchouc rouge, au coltan rouge », explique l'historien.
Il salue toutes fois les efforts fournis au sommet de l'Etat : « Pour le moment je ne peux que saluer tous les efforts fournis par le président de la République, notre gouvernement, notre armée, pour faire en sorte qu'au moins dans l'immédiat nous puissions arriver à une situation de paix, quand bien même, cette paix, sera bien sûr une paix quelque peu provisoire. Mais il faut au moins mettre fin aux massacres des population ».
Le ministre Gilbert Kabanda Kurhenga de la Recherche scientifique a procédé au lancement de ce séminaire de trois jours, axé sur la formation et l'information des participants sur les conflits armés, les pillages des ressources naturelles et les violences extrêmes dans l'Est de la RDC.
L'Institut congolais d'études avancées est une institution privée, agréée par le ministère de la Recherche scientifique et Innovation technologique. Il a pour mission d'élaborer, de soutenir et de promouvoir les recherches originales et innovantes sur le Congo dans la perspective de la renaissance africaine.