Un grave accident s'est produit à Soalandy-Ankadivoribe, où un écolier de 3 ans a été broyé par un camion sous les yeux de son jumeau et de ses parents.
C'est trop triste. Hier matin, à 6h15, un drame s'est joué au rond-point d'Ankadikely, dans la commune de Soalandy-Ankadivoribe, au district d'Atsimondrano. Un garçon âgé d'à peine 3 ans a trouvé une mort dramatique dans un accident de la circulation. Les témoins oculaires ont été pétrifiés.
Le pire s'est abattu alors que le jeune enfant, accompagné de son frère jumeau et de leurs parents, se dirigeait à moto vers l'école. Le père, au guidon de leur deux-roues de marque Honda, suivait un véhicule 4x4 lorsqu'un camion chargé de sable, en provenance de Soalandy et roulant vers Andoharanofotsy, a coupé la route.
Le conducteur du 4x4 a dû freiner brusquement pour éviter une collision, ce qui a provoqué une réaction en chaîne fatale. Dans la confusion, la moto familiale a heurté l'arrière du 4x4 et s'est affalée. Sa roue avant a été cabossée. Hélas, l'un des jumeaux a été projeté sous la roue arrière gauche du camion, qui a écrasé sa tête. Les témoins, horrifiés par la scène, ont assisté impuissants à ce drame, partagés entre le doute et la peur.
Dévasté
Les gendarmes, alertés, sont arrivés sur les lieux pour constater l'accident. Ils ont confirmé que l'autre jumeau et les parents s'en sont sortis indemnes, mais la douleur de la perte était palpable.
Le corps sans vie de l'enfant a été remis à sa famille, puisque le Centre de santé de base de niveau II de Soalandy ne dispose pas de morgue. Le père, visiblement dévasté par la mort de son fils, a été vu en état de choc. Il culpabilise pour ce qui s'est passé. Sa femme, également sous le choc, a dû faire face à cette perte inimaginable.
Le camion impliqué dans l'accident a été mis en fourrière. Il appartient à un habitant d'Anosizato. Le chauffeur, bien que présent sur les lieux, n'a pas été placé en garde à vue. « Ce sera après l'audition de la partie victime que nous l'enquêterons. La famille aura besoin de temps pour organiser les funérailles avant de se rendre à notre bureau. Selon la procédure, les enquêteurs ont quinze jours pour traiter un accident», indique la gendarmerie.