Luanda — La version finale du 2ème rapport de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), se référant à l'année fiscale 2022, constitue l'engagement du Gouvernement angolais en faveur de la gestion transparente des ressources minérales, y compris le secteur pétrolier.

Selon le secrétaire d'État au Pétrole et Gaz, José Barroso, le respect des exigences de l'ITIE démontre l'engagement de l'Angola envers les meilleures pratiques internationales en matière de gestion des ressources minérales.

Se confiant à la presse jeudi, à l'issue de la Vème Réunion Extraordinaire du Comité National de Coordination de cette initiative, le gouvernant a souligné que le lancement du 2ème rapport coïncide avec la première évaluation de l'Angola comme pays mettant en oeuvre l'ITIE.

En conséquence, il a été annoncé que l'équipe de validation du Secrétariat international se rendra en personne à Luanda, du 25 au 28 novembre de cette année (2024), pour évaluer l'engagement de toutes les parties intéressées concernant la mise en oeuvre.

« Comme le résultat de l'évaluation de l'Angola, en tant que pays mettant en oeuvre l'ITIE, devrait être connu d'ici mars 2025, je vous assure qu'ensemble, nous pouvons garantir que les industries extractives du pays sont gérées de manière transparente et responsable, pour le bénéfice de tous les Angolais », a-t-il assuré.

Pour sa part, l'administrateur de l'AGT, Leonel Manuel, a fait savoir que dans le secteur pétrolier, le rapport de l'ITIE a été testé avec le modèle de la Total Energies, dans lequel il a été possible de déterminer, en termes de taxes pétrolières, un total de 860 millions 506 mille 126 dollars.

Il a ajouté que du point de vue des taxes non pétrolières, il était possible de déterminer une valeur supérieure à 85 milliards de kwanzas.

Dans le secteur minier, où le modèle de Catoca a été utilisé, il a été possible de déterminer une valeur supérieure à 60 milliards de kwanzas.

"Le rapport a été présenté, même s'il y a encore du travail à faire, mais nous pensons qu'avec l'approbation de ce deuxième rapport, nous sommes sur la bonne voie, car les données sont représentées de manière plus agrégée", a-t-il expliqué.

Le rapport sur l'industrie extractive de l'Angola constitue une étape importante pour le pays en général et pour ses industries extractives en particulier, en présentant la transparence, des informations détaillées et un environnement des affaires amélioré.