Le ministre de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, Gilbert Bawara, et sa délégation étaient le mercredi 16 octobre 2024, dans les locaux du Projet d'amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens, à Cocody.
Les progrès réalisés par la Côte d'Ivoire dans le domaine de la modernisation de son administration et de l'innovation du service public fait des émules. Parmi les acteurs principaux de ce succès figure en bonne place le Projet d'amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens (Pagds), financé par la Banque mondiale.
C'est pour s'imprégner de l'expérience et des bonnes pratiques du Pagds, qu'une délégation du ministère de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social du Togo, pays bénéficiaire lui-aussi d'un projet de modernisation du service public, financé par le même bailleur, était dans les locaux de la structure à Cocody.
Le ministre Gilbert Bawara a, au nom des visiteurs, marqué son admiration pour le bond prodigieux réalisé par la Côte d'Ivoire dans la modernisation de son administration, dont le Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l'Etat (Sigfae). Il s'est réjoui de l'implication du Pagds dans la mise en place de cet outil innovant.
Il a indiqué que le projet, lancé le 3 octobre au Togo, avec l'appui financier de la Banque mondiale, prend en compte le renforcement des capacités de l'administration en plusieurs points. Au nombre desquels : le recrutement, la formation, la réforme du statut général de la Fonction publique, la maîtrise des effectifs et de la masse salariale, la simplification des modalités d'admission à la retraite, l'amélioration de la mobilisation des ressources, etc.
Pour Gilbert Bawara, l'expertise du Pagds sera un plus dans la mise en oeuvre de toutes ces composantes du projet de modernisation de l'administration de son pays.
La coordonnatrice du Pagds, Madeleine Yao, a assuré l'hôte togolais de la disponibilité et de l'engagement de sa structure à accompagner son pays. Elle a insisté sur la rigueur qui entoure le décaissement des financements de l'institution bancaire internationale.
« Les financements de la Banque mondiale sont basés sur les résultats. C'est au fur et à mesure que vous atteignez des résultats, avec des indicateurs définis d'accord-partie, que les financements sont mis en place », a-t-elle précisé.
