Du 14 au 16 octobre 2024, Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a accueilli un événement d'importance majeure pour le football africain : un atelier de formation des agents de contrôle antidopage organisé par l'Unité Antidopage de la Confédération Africaine de Football (CAF). Ce programme, conçu dans le cadre des initiatives de la CAF pour un football propre et équitable, a réuni des participants de l'UFOA B, qui regroupe plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest.
Cet atelier s'inscrit dans une série d'initiatives de la CAF visant à renforcer les pratiques antidopage dans les compétitions africaines. La mise en oeuvre de ces formations s'aligne avec la vision du Dr Patrice Motsepe, le Président de la CAF, qui se concentre sur l'intégrité et le développement du football en Afrique.
Trois jours d'atelier riches en enseignements et en intensité
L'atelier s'est déroulé sur trois jours intenses durant lesquels les agents de contrôle antidopage ont bénéficié de séances de formation théoriques et pratiques. Le programme s'est centré sur l'apprentissage et la maîtrise du système MODOC, une nouvelle technologie de contrôle antidopage totalement en ligne, sans papier. Ce système novateur est destiné à rendre les processus de contrôle plus efficaces et à réduire les erreurs humaines.
Le MODOC marque un tournant pour la CAF dans ses procédures de contrôle antidopage, rendant les processus plus transparents et facilement traçables. Cette technologie est également un moyen pour la CAF d'harmoniser ses pratiques avec les normes internationales. En effet, les grandes organisations sportives mondiales adoptent des systèmes similaires pour assurer la crédibilité des tests de dopage, et l'Afrique ne pouvait rester en marge de cette évolution.
Initier les agents à l'utilisation de MODOC
L'un des objectifs principaux de cet atelier était de rendre les agents de contrôle capables d'utiliser le système MODOC de manière autonome. Les participants ont eu l'opportunité de s'exercer directement sur cette plateforme en ligne, simulant des scénarios réels de contrôle antidopage. Grâce à ces exercices pratiques, les agents sont désormais prêts à mettre en oeuvre cette technologie dans les compétitions de la CAF.
Le processus a été entièrement dématérialisé, une avancée considérable pour les procédures de contrôle dans le cadre des compétitions de football africaines. Le système sans papier, en plus de sa dimension écologique, garantit une plus grande sécurité des données et une réduction des risques d'erreurs de manipulation. Cette évolution montre l'engagement de la CAF à moderniser ses pratiques et à améliorer l'intégrité de ses compétitions.
Réactions des participants et des autorités sportives
À la clôture de l'atelier, les réactions des participants et des autorités sportives burkinabées ont été unanimes quant à l'impact de cette formation. Selon plusieurs participants, cet atelier a non seulement permis d'améliorer leurs compétences techniques, mais aussi de renforcer leur engagement dans la lutte contre le dopage. La CAF a ainsi mis en avant son rôle éducatif en formant des agents de contrôle qui, à leur tour, contribueront à un environnement sportif plus sain.
Sherif Ahmed, le responsable du pôle Antidopage de la CAF, a déclaré : "Je suis pleinement satisfait du déroulement de l'atelier et du niveau d'engagement des participants. Ils ont démontré, au cours de ces trois jours, une capacité exemplaire à représenter l'Unité Antidopage lors des compétitions de la CAF. Nous avons atteint les objectifs de cet atelier avec succès."
La cérémonie de clôture a été présidée par le Président de la Fédération burkinabè de football, le Colonel Major Oumarou Sawadogo, accompagné par le Secrétaire général de la de l'institution Balima Boureima, a exprimé l'importance d'un "football africain propre" selon ses termes : "Il est important que le football en Afrique demeure propre. C'est pour cela que je tiens à remercier la Confédération Africaine de Football pour la tenue de ses trois jours d'atelier, représentée ici par ses responsables et ses instructeurs. Je tiens également à féliciter tous les participants pour leur engagement. Je suis heureux que la Confédération Africaine de Football ait choisi le Burkina Faso pour ce symposium, en espérant que ce dernier appelle d'autres événements de cet ampleur sur la terre des hommes intègres."
Un pas de plus vers un football africain transparent et propre
Cet atelier de formation des agents de contrôle antidopage à Ouagadougou n'est qu'un début dans la lutte renforcée de la CAF contre le dopage. La formation des agents sur le système MODOC démontre l'engagement de la CAF pour un avenir plus transparent, en facilitant les contrôles antidopage dans toutes les compétitions africaines.
Pour la CAF, il est essentiel que tous les aspects de la compétition respectent les normes internationales. La Confédération Africaine de Football a pour ambition d'aligner les pratiques africaines avec celles des autres continents, afin que le football africain soit reconnu non seulement pour son talent, mais aussi pour son intégrité. Le système MODOC est un outil parmi d'autres pour atteindre cet objectif, et la formation des agents antidopage montre que la CAF est prête à jouer un rôle moteur dans ce domaine.
La coopération entre la CAF, la Fédération burkinabé et les autorités sportives locales a mis en lumière l'importance de cette lutte pour l'avenir du football africain. À travers des initiatives comme celle-ci, la CAF s'engage pour un football africain qui soit respecté et admiré à l'échelle mondiale pour son engagement à maintenir un sport équitable et authentique.
Prochaine escale pour l'Unité Antidopage de la CAF, Johannesburg en Afrique du Sud, pour un atelier de trois jours du 14 au 16 janvier 2025 avec les participants venus de la zone COSAFA.