Pragmatique. Le ministre de l'Industrialisation et du Commerce, David Ralambofiringa, affiche sa volonté de faire du dialogue public-privé un mécanisme non seulement consultatif, mais aussi véritablement décisionnel.
Une ambition claire qu'il a exprimée, hier, devant les représentants du secteur privé lors de l'ouverture de la 7ème Table ronde économique qui s'est déroulée au Radisson Blu Hotel.
Encourageante
Axée, cette fois-ci sur le thème « le dialogue public privé, où en sommes-nous ? », la rencontre était une occasion de faire une rétrospective des actions réalisées dans le cadre du comité de pilotage du dialogue public-privé mais également, et surtout, de tracer la voie vers un partenariat encore plus efficace entre l'administration, le secteur privé ainsi que les partenaires techniques et financiers.
Au chapitre des bilans, tout d'abord, la situation est plus qu'encourageante puisque les précédentes discussions ont abouti à des échanges notables en matière de simplification des procédures administratives dans les projets de loi de finance, d'amélioration du climat des affaires, mais aussi dans l'élaboration du projet de loi sur la propriété industrielle, ainsi que de réformes structurelles pour attirer davantage d'investissements.
« Grâce à ces efforts conjoints, nous avons la volonté de, non seulement améliorer la compétitivité de nos entreprises, mais également de renforcer la confiance entre le secteur privé et les institutions publiques », a déclaré le ministre. Une position partagée par le secteur privé dont le représentant, en la personne de Jean-Luc Marquetoux, président de la Chambre des Mines, qui a déclaré que « le chemin parcouru par le processus DPP mène vers un dialogue, une compréhension et une confiance mutuelle entre le public et le privé ».
Nouveau cap
Et le meilleur est à venir avec l'ambition certaine des deux parties de franchir un nouveau cap dans leur collaboration. Pour le ministre David Ralambofiringa, il est plus que jamais utile d'instaurer un dialogue public-privé renforcé et inclusif.
« Dans ce contexte, le dialogue public-privé se présente non seulement comme un levier de développement, mais aussi comme un impératif pour surmonter les obstacles auxquels nous faisons face », a-t-il déclaré. Et d'ajouter que « la collaboration et la concertation entre les secteurs public et privé jouent un rôle décisif dans l'amélioration des infrastructures et dans la mise en place d'un environnement d'affaires attractif pour les investisseurs. Cette coopération nous permettra également de relever les défis liés à l'industrialisation et à la transformation économique du pays, surtout à travers des initiatives telles que la ZLECAf ».
En tout cas, le ministère de l'Industrialisation et du Commerce, en collaboration avec l'Economic Development Board of Madagascar et l'Union européenne, accorde une attention particulière à la construction d'un environnement propice aux échanges ouverts, constructifs et durables entre les secteurs public et privé.